Nom : Nepthys
Prénom : Alahel
Âge : 22 ans
Âge de mort Humaine : 20 ans
Classe : Lycan
Pouvoir(s) : Kryokinésie
Dissident ou soumis ? Soumis.
Codes :
Ok (vu par Livio)~*~*~
Caractère De trop nombreuses années de dressage ont fortement adoucit Alahel, dont le caractère ne recèle plus que peu de traces de la bestialité propre à sa race. Il a fait siennes les valeurs qui lui ont été inculquées : docilité, obéissance, soumission. Le jeune homme n'a cependant jamais réussi à dissimuler totalement sa curiosité insatiable pour le monde qui l'entoure, chose qui aux yeux des "anciens" (vampires ou lycans) passe pour de la naïveté. Toujours est-il que ce trait de caractère a poussé le jeune lycan a ouvrir quelques livres (volés, pour la plupart, puisque les livres sont l'apanage des gens fortunés) lui permettant d'acquérir un semblant de culture.
Si sa docilité n'est pas à remettre en question, il ne connait malgré tout que mal les limites de ses maîtres, et il lui arrive par moment que son comportement s'apparente à de l'effronterie. Les nombreuses corrections qu'il a reçu dès lors lui ont cependant permis de mieux distinguer les choses à faire et celle dont il lui faudrait se passer.
Enfin, un sentiment étouffé de révolte habite Alahel. Il lui est par moment difficile d'accepter l'opulence et le luxe dans lequel se vautrent ceux qu'il doit servir, bien qu'il sache qu'il s'agit d'ici d'une fatalité; rien ne pourra bouleverser l'odre des choses, sa place s'inscrit irrémédiablement au bas de l'échelle.
Physique Alahel mesure un peu plus d'un mètre quatre-vingt, pour environ 75 kilos. Ses yeux bruns, pétillants de curiosité, sont encadrés par ses longs cheveux d'un noir de jais. Son visage respire l'insouciance, malgré les difficiles conditions de vie qu'il endure au quotidien. Dissimulé par ses vêtements, son torse porte une brûlure sur son flanc droit, sur une zone d'environ 30 centimètres. Ses canines légèrement proéminentes se dévoilent par moment, lorsqu'il arrive au jeune lycan d'esquisser un sourire.
Sous sa forme animale, Alahel gagne en taille et en corpulence. Sa peau se couvre d'une épaisse fourure noire, et ses yeux luisent d'une lueur malsaine, alors même que de petites griffes naissent à ses extrémités.
Histoire La naissance d'Alahel constituait déjà un funeste prélude à la triste vie qu'il allait connaître. Né d'une union illégitime entre sa mère, noble issue d'une longue lignée, et un chevalier de passage en son château, l'enfant fut dès sa naissance confié à un couple de serf, afin que sa mère n'ait pas à se couvrir d'opprobre.
Le temps passa sans que le jeune garçon ne sache rien de ses origines. Seul le passage épisodique d'un percepteur, tantôt d'un maitres d'armes, censés tous les deux lui donner les rudiments de l'éducation que sa mère biologique aurait aimé lui apprendre aurait pu laisser supposer à Alahel qu'il n'était pas un simple enfant de serf. Mais il n'en fut rien, et peu à peu, les percepteurs ne vinrent plus du tout, rebuté à l'idée de devoir voyager jusqu'à un village miséreux pour dispenser un enseignement qu'ils jugeaient inutile.
Alahel grandit donc dans la pauvreté et la famine, aidant ses parents pour les travaux des champs du mieux qu'il pouvait. Cependant ce n'était pas assez et à chaque mauvaise récolte la vie était de plus en plus dur. Criblée de dettes à l'encontre de son Seigneur, la famille n'eut bientôt plus d'autre opportunité que de recourir à la chose la plus répugnante des solutions : "échanger" leur fils contre de l'argent.
C'est ainsi qu'Alahel fut acheté par une riche héritière, qui ne tarda pas à le faire mordre par un de ses lycan. Ainsi transformé, il fut éduqué afin de devenir un lycan de plaisir, au service de sa maîtresse afin d'assouvir tous ses désirs charnels. Sa carrière fut cependant écourtée un soir d'automne, ou sa propriétaire, mécontente des services du jeune lycan, marqua le torse de son esclave avec un plateau d'argent. Dès lors, Alahel ne fut plus jamais appelé à honorer sa fonction.
Il croupit à présent dans une cellule perdue dans les sous-sol du palais, la peur au ventre chaque soir de pleine lune, lorsqu'il est lâché au milieu de ses semblables.
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