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| Une belle apparence ne cache que fourberie et mensonge. [Fiche Finie. Test rp à venir ^o^] | |
| | Biaso ContariniEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (753/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Mer 09 Mar 2011, 23:10 | |
| | CONTARINI Biaso
Nom : Contarini Prénom : Biaso Âge : 750 ans Pouvoirs : Projection astrale et Télépathie Classe : Ministre chargé des affaires d'espionnages
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Codes de validation : Comment avez-vous connu le Forum ? : Double Compte Avis ? : J'aime toujours autant le forum, les plumes et les gens qui s'y trouve... Mais euh.. Il serait bien non de compléter les pouvoirs, la distance, le poids et jusqu'où ça peut aller ^o^ ? Les inconvénients etc.. :$ Je sais, je suis chiante, pardon :$
Oh un dernier truc, la couleur rouge du règlement, elle pique les yeux T^T. J'ai eu du mal à le relire d'un coup. é_è.
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CARACTÈRE Caractère
Sous le doux miel se cachent de cruels poisons. [Ovide] Fou du Roi Sa douce apparence cache une cruelle créature aux sinistres intentions et aux rêves renversants... Ceux de pouvoir un jour disperser dans les esprits des enfants de la nuit la peur malsaine des siens et de leurs malices si exquises... De les déposséder de cet orgueil qui si souvent dessine sur ses lippes un sourire faux et enjôleur. D'effacer cette hargne qu'ils affichent depuis une trop longue période... De les emprisonner tous dans son jeu de fourberie jusqu'à ce que las, il les amène un collier autour du cou à son Prince. Ainsi, ces échappés perdront tout espoir de se sauver et lui se serait amusé avec à sa partie d'échec grandeur nature... Et en même temps, il gardera son utilité auprès du Sir.. N'est-ce pas merveilleux de mêler l'utile à l'agréable ? Terrible Obstiné Fidèle et maléfique, il se complaît de son but et surtout de pouvoir le concrétiser.. En un an, en dix, en un siècle. Qu'est-ce que le temps quand on est éternel et obstiné ? Ce démon veut y parvenir et tous les moyens seront bons pour rendre l'impossible possible. Les mensonges, les duperies, les manipulations, deviendront ses cartes maîtresses et ses amies.. Le charme, la séduction, lui permettront de s'approcher plus facilement des petits agneaux pour mieux rendre leur existence infernale.. Les offrandes, la fausse compassion tromperont mieux ses proies et les abuseront.. Ses sourires et son visage briseront leurs gardes.. Et en dernier, son obscure intention l'aidera à apporter au palais des démons le plus merveilleux des cadeaux, la tête des Volturris sur un plateau d'argent. Eternel Joueur Jadis et maintenant, cet enfant démoniaque a gardé son plaisir du jeu et ne manque pas d'y participer... Les paris, les jeux d'argents, les jeux de séduction, de cartes l'attirent comme le miel sur les abeilles.. Il ne pourra jamais refuser un défi surtout lorsque la mise est belle... Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il soit raisonnable... Non, il tentera de troubler et de lire les esprits pour mieux gagner.. Le Fair Play lui est totalement inconnu et sa bourse bien remplie... Assez pour que tous ne craignent pas de l'affronter et de s’installer à sa table. Le visage dur, l'esprit concentré, ils cherchent un minimum à connaître le personnage.. Mais, sous toute vraisemblance, jamais ils n'arrivent à le percer à Jour.. A deviner qui est vraiment cet amateur de distractions mortelles qui profite de chaque instant... Et qui peut à tout moment laisser sur le sol leur cadavre. Créature Viciée Les pêchés sont des choses si belles et séduisantes. Comment Biaso pourrait donc s'empêcher de tremper dedans ? Depuis sa première possession, il dépose sur ses épaules ce carcan de merveilles, sans regret, ni crainte.. Il joue et possède avec plaisir toute les âmes qui lui tombent sous la main. Femme, vierge effarouchée, Lord, Sir, pauvre messire, mortel, caïnite ou enfant de la lune, tous risqueraient fort bien un jour de finir entre ses draps... Monsieur n'est pas difficile en la matière si cela apporte du plaisir et des étreintes loin d'être douce... Cependant, l'ébat finit et finira toujours dans la souffrance et le sang.. Jamais l'enfant démoniaque changera sur ce sujet... Laisser en un morceau n'est pas son genre... Car le mot bonté est totalement inconnu de son vocabulaire. Bourreau Ensanglanté Il n'est pas rare de le voir les mains empourprées du rouge de la vie, un sourire carnassier sur ses pétales de rose. Mais, qu'a t-il pu bien faire pour avoir cette mine si ravie sur le visage ? La réponse donnerait des hauts de coeur aux personnes bien fragiles et peu coriaces. Il utilise tous les moyens pour obtenir les réponses et les informations qu'ils cherchent.. Découper morceau par morceau sa capture ne le dégoûte à peine... Parfois, avec doigté, de ses mains, le ministre s'amuse à retirer l'épiderme en prenant soin que sa victime soit encore consciente.. Sinon, le plaisir en serait bien réduit. Contarini connaît aussi d'autres méthodes barbares et peu catholiques pour parvenir à ses fins.. Ce serait dommage de les préciser en bridant l'imagination. PHYSIQUE Physique
La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu'à l'âme. [Simone Weil] Un regard déstabilisant L'enfant démoniaque aspire à le regarder par ses prunelles océanes, d'une couleur si profonde qu'on pourrait presque s'y perdre dans ses flots. Des lagons qui expriment tant et tant de choses mais jamais un soupçon de son âme, âme qu'il n'a plus... Ou juste l'image d'un ange tombé du ciel pour montrer aux mortels la grâce du seigneur. Une si belle duperie aux yeux du monde, ne croyez-vous pas ? Pourtant, comment savoir la vérité lorsque ses deux orbes captivantes vous appellent ? Elles paraissent si belles et si intenses que la raison n'alarme pas sur le danger ou le risque de tomber dans une toile d'illusion et de mensonge. L'inconscience pousse à vouloir les cueillir de ses mains et plonger dans ses abîmes. Et pourtant, l'issue est fatale... De nombreux êtres s'en sont brûlés les ailes à n'avoir pas fait acte de méfiance. Et ont fini dévoré. Des Lèvres Provocantes Ses lippes purpurines dessinent si souvent des sourires sensuels ou provocateurs juste pour venir amener le regard sur elles. Sur cette bouche si semblable à un fruit du pêché qui n'a aucune pudeur à happer ses voisines par envie. Pourquoi se retenir lorsque le diable est au corps ? Ce serait du pur gâchis de se refuser toute tentation... Le Monde est fait pour se faire gouverner de ses vices, et, elle l'a bien compris. Si envieuses, les gourmandes du démon désirent, aiment prendre possession du corps et du satin de la peau, des perles vermeilles après une morsure sur une gorge bien délicate... Mais aussi, elles se délectent de créer le froid après avoir soufflé le chaud... Un exquis jeu que voilà qui poursuivra de les contenter. Un visage d'Ange Vous connaissez maintenant ses pétales de rose et ses abîmes, mais, ce ne sont pas les seuls particularités qui donnent tant d'attrait à son faciès. Le premier est son derme qui possède un toucher de satin. Cette peau si douce sous la pulpe des doigts a pu fasciner bien de ses maîtresses et amants. Tous se sont surpris de ce velours lors de leurs jeux sensuels. Ils s'attendaient sûrement à quelque chose de plus ferme... La seconde demeure cet oeil éternellement caché derrière l'une de ses mèches. Personne n'a jamais su pourquoi... Il n'a aucune envie de faire des confidences même sous la couette... Un jour peut être, le mystère sera dévoilé... Et la dernière chose qu'on remarque chez cet enfant démoniaque, ses cheveux de soie si proche de la neige donnent un air farouche et majestueux à son visage viril. Celui d'un homme ayant déjà bien vécu à travers les âges.. Et qui pourrait jamais se faire passer pour une femme, tant par ses traits masculins que par sa présence captivante. Ce portrait si semblable à un ange par sa finesse et son élégance donnerait bien la vraisemblance d'un lion dans la savane.. Bête cruelle et magnifique qui se sait maître en son royaume et son clan. Biaso ressemble bien à ce félin juste par son maintien et sa crinière longeant sa nuque et frôlant ses épaules. Un Corps Robuste Depuis l'aube de sa naissance l'enfant démoniaque profite de ce corps qui est sien, totalement. Cette chair qui a force de temps a pris l'aspect souhaité du narcissique personnage. Une silhouette longiligne aux muscles dessinés et visibles, une taille appropriée, une carrure masculine qui ne ressemble en rien à celle des femmes, voilà les mots que susurreraient les maîtresses de cet être si sombre si on leur posait la question sur Biaso. Comment pourraient-elles mentir, ces si "savantes" mouches engluées dans sa toile, sur ce sujet tant plu ? Elles glousseraient presque comme des dindes à la simple mention de son nom ... Petit intermède qui amuse toujours l'éternel. Il sait qu'elles sont ses jouets... Des gourmandes roucoulant dans ses draps, un sourire sur leurs lèvres lorsque la pulpe de leurs doigts suivent la courbe de son buste ou de ses hanches dénudées. Parfois elles vont même à griffer sa colonne, le faisant grogner de manière contentée... Une Garde Robe Variée Sourire sur ses lèvres, Biaso aime attirer le regard avec sa mise bien soignée lorsque l’occasion s'y prête, ou au contraire, il se délecte de la surprise des personnes qui le connaissent quand seulement des haillons vêtissent son corps.. C'est un fait assez rare de le voir ainsi... Mais selon lui, pour se fondre dans la masse de la pauvreté, des vêtements sales et le visage mal lavé correspond bien mieux à des atours sentant le luxe et l’opulence. Personne ne se méfierait d'un mendiant baissant sa tête de honte me direz vous, pourtant... C'est peut être le plus apte à vous enfoncer un couteau dans le dos lorsque vous vous y attendrez le moins. Petite information dont il a connaissance et qu'il utilise à sa guise.. Vilain garnement que voilà. A contrario de ses atours sales, le démon pare son corps de soie, de satin, de coton, d'une teinte variée de carmin à l'ébène, du bleu au saphir... Et lors de ses sorties, une cape couleur de la nuit pour mieux se fondre dans les ombres... HISTOIRE Histoire
L'histoire est le déroulement d'une trame d'éternité sous des yeux temporels et transitoires. [Léon Bloy] Un sourire né sur les lèvres de l'enfant démoniaque lorsque son regard contemple le ciel étoilé, ce paysage magnifique où il ne manque que des flammes embrasant les cieux, l'odeur du souffre qui caresse les narines. Une scène si mythique mais encore loin d'être réalisable.. Ou peut être pas tant que ça.. L'éternité réserve parfois des surprises étonnantes et le démon en a connaissance. Le destin ne peut pas toujours donner raison à ces êtres échappés de leurs fers. Un jour la balance se penchera de l'autre côté. Oui. Il lui tarde de voir cela de ses prunelles, de voir le feu étreindre les enfants de la nuit, transformer leurs peurs en réalité, leurs vies en cauchemar. Sous ses pensées, un rire s'envole de ses lippes. Peu lui importe si le gondolier le prend pour un fou. Biaso l'est et le pire il le reconnait.. Son regard sur l'homme, le blond lui intime de poursuivre sa route sur les eaux tumultueuses en silence. Bien obéissant le mortel mène la pauvre embarcation de bois sur les flots capricieux, sans poser de question à son passager encapuchonné.. Les paupières closes, le ministre revoit en souvenir les étapes, les duperies, les épreuves, qui lui ont permis de pouvoir en arriver là. Tant de chose qu'il pourrait en créer un livre. Tout commença en l'an 811. Sous la pluie battante, une femme mit à bas son enfant avant de rendre l'âme contre le mur glacé, ses jupons cachant le nourrisson nu. Morte, elle ne pourra offrir un nom à la chair de son sang, seule et souillée d'une pellicule écarlate. Le destin commence déjà à poser sur les épaules du démon une existence de mauvais augure sous la colère du ciel.. Un risque de rejoindre très vite la faucheuse si rien ne change très vite. Pourtant... Son instinct de survie dictant ses actes, le bébé se mit à pleurer, longtemps très longtemps, près du cadavre de sa mère. Peut-être ne voulait-il pas finir aussi lamentablement alors qu'il venait juste de venir au monde ? Ou autre chose le poussait à combattre. Nul ne le sait... Une chose est sûre, c'est que son acte lui sauvera la vie... Ses cris qui perçaient la nuit noire finirent par attirer l'attention de deux mortelles en attente de client... La plus âgée des deux ferma les yeux de la dépouille, un air attristé sur son faciès, l'autre enveloppa tendrement le chérubin entre des pans de sa capeline. Puis, sans un mot, les filles de joie pénétrèrent dans l'enceinte de "leur habitation", un souci en tête, comment le nourrir ? Il est improbable de lui donner du tabac, de l'alcool ou de la nourriture autre que du lait. Comment faire ? Comment trouver une mère apte à l’élever ? L'esprit des filles de joie se tortilla en long et en travers pour trouver une solution à ce problème quelque peu épineux. Comment faire pour nourrir le nouveau né ? Si elles poursuivaient sur cette voie, elles le condamnaient à mourir de faim. Pauvre enfant qui venait à peine de naître et qui semblait dormir d'un sommeil si profond. Attendrie, la plus jeune pris soin de mettre le bambin sur une serviette posée sur l'un des lits propres et inutilisés en patientant d'avoir un lange tiède. Le tissu en main, ses doigts glissèrent sur la peau du nourrisson, retirant le sang encore frais devant le regard de sa camarade. Sous ce spectacle, un éclair d'illumination traversa l'esprit de celle inoccupée. Adelia ! Très vite, la senorita partie en quête de la prostituée, qui quelques jours plus tôt perdis son enfant. La prenant par le bras, elle la mena en direction d'un quelconque espoir. Sourire sur ses lèvres, la jeune mère caressa du bout des doigts la joue avant de baiser le front. Malgré son statut social, c'est avec un certain bonheur qu'elle l'éduquerait. Les lunes s'écoulèrent en même temps que Biaso grandissait sous la garde de sa mère de substitution. Il faisait ses premiers pas, découvrait de ses yeux d'angelot l'existence sombre et amère qui le couvrait de ses bras, restait couvert que de vêtement de bon marché. Mis à part quelques ennuis apportés par les clients un peu trop gourmands, rien d'autre ne venait perturber la bonne croissance de l'enfant démoniaque. Mis à part peut être, l'ignorance même de sa véritable nature. Pour les filles de joie, le bambin n'était autre qu'un mortel, rien de plus. Mais, si elles savaient la vérité, peut être ne poseraient-elle pas le même regard sur ce bout d'innocence et n'offriraient pas tant d'amour dans leur vie de galère. La peur aurait germé au plus profond de leur esprit humain et aurait nourri sa facette endormie. Elles l'auraient abandonné à son propre sort pour lui montrer toute l'imperfection du monde. Ou peut être dans le pire des cas, elles l'auraient tué. Ou peut être pas.. Les différents changements de la Vénitienne les occupaient bien trop. Les visiteurs du pays natal et les étrangers affluaient abondamment dans cet état naissant... Et ils ne disaient pas non au confort des bras de dames offertes. Le gouvernement, les nobles, ne prêtaient jamais attention à Biaso.. Que faire d'un enfant lorsque la recherche du plaisir guide les pas ? Au fil du temps, Biaso grandissait et quitta l'âge infantile. Ses yeux perçants prenaient plus en plus l'habitude de contempler les scènes et les visages marqués, il prenait note des personnages importants de la belle vénitienne et leur voix. Son ouïe quant à elle écoutait chaque murmure et timbre langoureux résonnant dans les chambres occupées. Avec un certain plaisir l'enfant démoniaque apprenait l'art de vivre dans cette habitation où se sentait librement la luxure et la débauche. Il ne loupait rien, même pas le moindre gémissement ou cri lorsque les clients demeuraient bien trop furibond à l'égard des filles de joie. Elles offraient le plaisir en rampant sur le lit de manière sauvage ou sensuelle, et, cela, il ne tarda pas à le comprendre. Pourtant, il ne l'avait pas encore testé de lui-même pour découvrir quel effet cela ferait sur sa peau et sa conscience. Ses actes secrets et étranges effrayaient sa mère. Elle savait que cela faisait longtemps qu'il commençait à perdre son manteau d'innocence en lorgnant les ébats. Une part de sa conscience voulait l'en éloigner pour éviter que le mal ne le souille vraiment. Mais, elle n'avait ni la force ni le pouvoir de l'en empêcher. Elle pouvait que rester témoin de ce qu'il adviendra en se perdant dans ses maigres consolations de prière. Plaisir brute et sauvage d'arracher une vie un soir d'automne en l'an 828... Les prunelles intenses, l'enfant démoniaque regardait avec plaisir la carcasse de l'homme ensanglanté. Ses doigts caressèrent la tête comme le ferait un maître à son chien. Mais pour lui, son geste était guidé par un instinct encore endormi jusqu'alors. De manière calme, Biaso dessina des arabesques sur le visage, la nuque, le poitrail avant de doucement retirer l'organe de vie. Étrangement captivé, de multiples pensées raisonnaient dans sa tête : si chaud entre ses doigts, si appétissant, si facile à détruire comme sa victime. Comment avait-il pu l'abattre sans rencontrer de difficulté ? Comment pouvait-il ne ressentir aucun remord ? Comment pouvait-il être excité après son crime ? Etait-il toujours comme cela ? Ou pas ? Quelle étrangeté que les palpitations qui le gagne en ce moment... Cela ressemblait beaucoup à une nouvelle naissance. Pourquoi n'a-t-il pas versé le sang avant en sachant qu'il serait si bien ? Un cri le sorti de sa béatitude intérieure. Sa tête tourna en direction du bruit. Au sol, sa mère baignait dans son sang. D'un pas, il s'approcha de celle qui l'a élevé. Mais, ne rencontra que son visage haineux et apeuré, ses mains en guise de protection. Elle ne reconnaissait pas son enfant. Elle le refusait.. Elle criait à l'aide sans avoir une quelconque reconnaissance pour lui qui l'a sauvé du trépas. Regard contrarié, il se sauva du berceau de son enfance, son couteau en main. Silencieux et aussi seul qu'une ombre, l'enfant démoniaque luttait pour son existence. Le regard brûlant, le visage fermé, il se refusait de quémander un morceau de pain par fierté. Pourtant, son ventre criait famine et son attitude s'approchait bien vite du chien famélique. Ses joues, sa chevelure, et ses vêtements ne dévoilaient plus la grâce d'antan. Sa peau restait tachée et ses atours s'apparentaient à de simples guenilles. Seul ses prunelles océanes gardaient toute leur beauté malgré la faim. La disette et la misère l’enlaçaient de leur amour malsain depuis bien longtemps. Elles se refusaient de le quitter, lui qui avait choisi de fuir après son crime. Elles lui murmuraient à l'oreille de céder à la faiblesse. Mais, à chaque fois, il résista à l'appel.. Pourtant... Après des jours d'errances, Biaso s'effondra au sol, sur le ponte di rialto. Inconscient, il s'offrait à Dame Providence et ses désirs. Il ne se réveilla qu'au fumet d'une soupe chaude posée sur un plateau sur une table de nuit, à l'aube naissant. D'abord méfiant, il jeta un oeil sur ses vêtements.. Rien.. Il était aussi nu que le premier homme. Qui avait pu retirer ses guenilles et nettoyer son corps ? Son sauveur ? Cela furent les seules questions qu'il se posa avant de se nourrir. Puis, de prendre attention à la silhouette qui venait d'apparaître. Sourire sur ses lippes purpurines, il toisait sans gêne le noble boitant. Durant le face à face, l'enfant démoniaque écouta le dialogue de l'être désirant le prendre sous son aile. Son périple fut conté sans que Biaso ne vienne lui couper sa parole. Le menton posé sur le dos de sa main, il imaginait tout : La découverte du corps inconscient, le voyage à bord d'une gondole et son désir d'héritage. Tout cela, fallait l'avouer, l'intéressait grandement. Après un commencement dans la misère, une main lui offrait un chance et une occasion inespérée de sortir de la pauvreté. Sourire sur ses lèvres, l'être du malin s'abaissa pour créer une révérence en l'honneur du noble. Très vite, son mentor lui apprit à lire et écrire, à compter, a parler l'italien et le grec, lui apprit les règles de la noblesse et le comportement adapté lors de bals et festivals... Les leçons restaient enrichissantes même lorsqu'il due le promener à bord d'une gondole sur les rives de Venise. Là, lors de ces ballades, le mortel prenait plaisir à raconter les changements de ce nouvel état peu à peu indépendant de l'empire Carolingien de Charlemagne et de la Byzance. Il lui montrait de ses doigts les architectures et le palais ducal. Ennui, Biaso se révélait peu intéressé par l'art de ces bâtisses. Son ouïe s'intéressait d'avantage au clapotis de l'eau sur leur passage. Dix années s'écoulèrent sans que Biaso ne cherche à attenter à la vie du mortel. Étrangement cet être sans pitié appréciait la compagnie du noble. Sourire sur ses pétales de rose, il l'accueillait toujours avec grâce et élégance. Jamais il ne s'apprêtait à faire des actes vils contre lui.. Cet homme lui avait offert son nom et dorénavant, on le nommait senor ou Don Contarini. C'était si entêtant après une vie misérable à écouter les gémissements de ses mères et le regard toujours autant hautain des clients. Combien de fois avait-il ressenti le désir d'offrir à ses fiers dindons la mort ? Trop, cependant son passé n'est plus au goût du jour. C'est une page révolue de son histoire. Dorénavant, il profite de chaque instant et des dames attirées par sa bourse pleine ou par ses prunelles. Cela reste un plaisir de les entendre glousser lorsqu'il faisait ce qu'il aimait. Les paris et les jeux en ayant comme mise des nuitées dans son lit.. Ces petits excès, il évitait d'en faire trop souvent pour ne pas épuisé Elvino. Sa santé se détériorait de plus en plus même s'il le cachait habilement pour ne pas l’inquiéter. Stupidité humaine... L'acqua alta faisait grâce de sa beauté devant les prunelles pensives de l'enfant démoniaque. Menton sur le dos de sa main, il s'armait d'un calme étrange, alors, que tour à tour, son regard déviait sur la marrée montante et la trotteuse de l'horloge. Le noble était en retard, cela ne lui ressemblait guère. Un soupir sorti de ses lèvres et fut avalé par le grésillement des bûches brûlées dans l'âtre. Que faisait-il ? Jamais Elvino ne loupait un seul instant de jouer avec lui et encore moins à l'heure du caffè corretto. Après un rictus de désappointement, Biaso se leva et se dirigea jusqu'à la chambre. Aucune réaction à son appel ni le moindre frémissement... Le noble demeurait toujours autant inerte dans ses draps, sa respiration éteinte. Doucement, le démon s'approcha de la silhouette allongée, son regard se darda sur le corps visiblement froid. Son père adoptif s'était éteint durant ses songes, mettant fin à ses dernières souffrances. Paix à son âme me direz vous, la maladie arrêtera au moins de le ronger de l'intérieur. Sans un mot, le blond se laissa aller à glisser ses doigts sur le visage du mourant, dernières caresses pour l'accompagner dans l'au-delà. Et dernier souvenir de ce faciès qu'il ne reverra plus. Dans une tendresse presque étrange, ses bras portèrent le défunt et le mena à un dernier voyage sur les flots.. Cela fut le dernier acte de gentillesse qu'offrit l'hôte sombre avant de se consumer par la solitude en l'an de grâce 840.. Un bruit de miroir cassé brisa le silence de la chambre de l'enfant démoniaque. Tout près du reliquat de glace se tenait Biaso, ses deux billes océanes se dardaient sur le sol bientôt dépeint de fleur de sang. Sa propre vie s'écoulait en gouttelettes de son membre meurtri et la souffrance s'enracinait dans son corps..Pourtant, malgré tout, il avait repris une part de sa constance.. Et aucun regret ne le traversait pour son geste. Que venait-il de faire à cet instant précis ? Et pourquoi ? La réponse arracherait un rictus sur les lèvres. En cette année 840, Biaso venait de découvrir qu'il n'avait pas changé... Son faciès avait gardé la même apparence qu'à ses vingt neuf ans. Ce qui dans la normalité serait impossible et bien qu'improbable... Pourtant ce rêve ou cauchemar demeurait bien réel... Face à ce constat, une myriade de question s'installa au plus profond de son esprit. Qu'était-il si la mortalité ne le touchait pas ? Pourquoi ne vieillissait-il pas ? Qui était-il vraiment ? D'un calme olympien malgré son ire soudaine et son incompréhension, il s'entêta à retirer les bouts de verre nichés dans sa chair. Chaque morceau lui apportait son lot de souffrance, douce et agaçante... Dans un silence mortuaire, l'éternel banda sa main et partit chercher ses réponses dans la bibliothèque... Ses doigts fouillèrent avidement chaque recueil, chaque archive, en quête de vérité. || Pourtant, rien, rien ne venait l'aider à éclairer sa lanterne sur son sujet. Les pages des ouvrages ornant cet endroit ne révélaient que des informations sur des créatures de légendes, les caïnites et les lycans. En vérité, cela n'aidait pas... Biaso ne se sentait pas en harmonie avec ces immortels supposés appartenir qu'à l'imaginaire débridée des mortels. Il savait qu'il n'était pas l'un d'entre eux. Un choix se présentait à lui. Partir en chasse de ces créatures ou attendre la venue de l'aube pour poursuivre ses recherches. La première l'intéressait... Juste pour pouvoir écouter une ode déchirante et se parfumer du pourpre de la vie, l'enfant démoniaque aurait pu partir maintenant.. Cependant, ce fut toute autre scène qui se déroula, là, au moment où il s'apprêtait à se relever. Une ombre se tenait auprès de lui, un sourire mesquin dessiné aux commissures de ses lippes. Il se moquait impunément de lui et son manque de connaissance sur ses origines. Tout d'abord énervé, "L'enfant de l'enfer" dessina à son tour un sourire sur ses pétales de rose. Son homologue inconnu voulait jouer. Ce serait bien dommage de refuser cette petite mise en bouche gratuite. Les jambes croisées, assit bien à l'aise, il chuchota doucement à l'être au nom inconnu une proposition alléchante. L'autre accepta.. Tout deux aller danser une valse sordide sur une scène de théâtre si aucune des parties voulait céder... Ce que beaucoup penserait. Mais à la moitié du chemin, l'émissaire du Prince émit un rire sournois et expliqua la raison de sa venue. De ce fait, si Biaso perdait, il n'aurait pas à aller devoir effeuiller totalement son corps. Après un chuchotement dans le lobe, il mena son "protégé" dans le repaire du Prince. Cet enfant qui lui faisait vraiment pitié par son côté ignare des siens. Et qui n'avait pas eu l'idée de feuilleter les pages d'une bible pour l'aider... Une fois arrivée, il abandonna l'oisillon au coeur du nid. S'il devait apprendre à voler, il devra le faire seul, sans un parent pour l'épauler. Ce qui fut tout un plaisir pour l'enfant démoniaque qui ne voulait pas chien de faïence le surveillant. Ricanement intérieur, Biaso se sentait à l'aise sur ces flots nouveaux...Ou pourtant se dessinait quelques ombres au tableau. Il décelait chez ses pairs purs une certaine jalousie...|| Faisant fit de cette mauvaise foi, Biaso refusait d'abandonner sur un si bon chemin. Ce serait bien dommage de tout perdre sans avoir cherché à lutter et faire ses preuves. Ses pairs découvriront son utilité et plus vite qu'ils ne le pensent. Mais avant cela, il avait une autre tâche à accomplir. Sa méconnaissance sur les siens risquerait d'être un frein à son avancée. Voir même une barrière à toute ascension future. Cette pensée indigne de lui-même lui arracha une grimace dégoûtée.. Il fallait donc tout faire pour que ce léger souci ne soit qu'un rêve illusoire. Sourire sur ses lèvres, c'est avec une certaine envie qu'il partit en quête d'en découvrir d'avantage sur eux et leurs mystères. Et pour dire cette recherche d'information restait un bon divertissement.. Comment ne pas se rire des siens lorsque parfois les moins malins d'entre eux venaient dans son lit pour un tête à tête ? Ou simplement aux regards hautains déposés sur lui ? Ricanement intérieur, l'enfant démoniaque se fendait d'une courbette et s'éclipsait, le visage obéissant. Il jouait le masque de théâtre... Pour son plus grand contentement... Et le palais en était son royaume.. Façon de dire et de penser.. Mais en vérité, oui, il savait que cela était bien loin d'être le cas. .. Un jour peut être serait-il Prince ? Qui sait. Non, pas du tout égocentrique. Juste un peu. Souhaiter quelque chose ne faisait jamais de mal à personne. Surtout lorsqu'à côté l'esprit danse sur des manœuvres subtiles et délicates. A force de patience et de quelques tracas, son expérience fut bien enrichie.. Il allait enfin pouvoir tisser sa toile à sa manière. Toute carte en main, Biaso se lança à l'aventure. Le XI siècle offrit à Biaso d'enrichissantes scènes ensanglantées. La ville sur l'eau était devenue son théâtre de folie.. Une comédie de drame et d'horreur sous l'avancée mortelle et ses plans machiavéliques. Viles spectatrices, ses prunelles scrutaient ses proies si éphémères. Tous succombaient à l’appât du gain, à la recherche du pouvoir et à l'avarice. Sous le regard de Dieu, le sang des leurs coulait et lui, en bon limier, se mêlait à leurs vagues ambitieuses. Parfois, il venait même à la provoquer et murmurer doucement : "Continuez et vous offrirez une parfaite zizanie aux dents longues". Plus l'humanité et les soient dit seigneurs se massacraient, plus l'enfant démoniaque se mêlait dans la foule et piégeait les mouches au coeur de sa toile. Habilement son esprit désignait les proies de choix. Celles étant plus assurées de l'informer au besoin ou celles pouvant être de merveilleuses offrandes au Prince. Politiciens, hommes d'églises, marchands, mendiants, gentilhomme, gondoliers, jeunes promises... Toute cette classe sociale était plaisante à offrir... Ou à déguster. Avec le temps, son envie persistait. Son envie de s'informer, de piéger, de gravir les échelons. Un jour, il le savait il mettrait la main mise sur le pouvoir.. Et pour cela, diable, qu'il fera preuve de patience. Son rêve fut enfin réalisé le jour de ses 300 ans.. Sourire aux commissures de ses lèvres, Biaso accepta la proposition de devenir ministre des informations. Alléché, il ne pouvait en rien refuser cette aubaine. Ce Sir des siens avait bien su attirer son attention.. Et plus encore. En silence, il écoutait le verbiage... Et selon les paroles, sa palette d'émotion se ternissait ou s’embellissait. Son visage dessinait sa folie et sa fidélité. Et... Autre chose. Intérieurement, en sa tête demeurait l'acceptation de cet être si amusant. Il ne viendrait pas à lui vouloir du mal. Pour le moment tout du moins. Le prince sentait le danger et la puissance.. Et ces odeurs mélangées le grisaient et forçaient son respect. Seconde fois de son existence qu'un tel état d'esprit le gagnait. L'interdit d'enfoncer un couteau dans le dos. Après une longue discussion, courbette, et sa nouvelle vie débuta. Ses diableries et mensonges, ses jeux et tromperies se poursuivirent comme un ballet enivrant. Avec soin, il profitait de son rôle et restait un bon élément... Il faisait tout pour garder l'intérêt du Monarque et ne plus chuter dans l'abîme. Cependant, toutes ses tentatives ne purent empêcher d'arriver le catalyseur de sa haine glaciale... Oui, Biaso se maudit d'un jour... Ou l'objet de son respect sombra et disparu à jamais. Depuis lors, il se promit une belle chose, avoir la tête des Volturris sur un plateau d'argent.. Et un petit secret qu'il ne dira à personne... Cela. pourrait lui coûter bien cher s'il venait à être appris. L'histoire reprend son cours. Sous cette fin le rideau tombe et les pages de son histoire se ferment.. L'enfant démoniaque revient à lui et rentre au palais... Il a encore tant de choses à accomplir pour parvenir à son but. Mais avant cela, un sourire naquit sur ses lèvres au souvenir de sa dernière victime.. Si délicieuse sensation dans sa bouche.. Son âme avait un léger goût salin. Son désir fut bien facile à accomplir pour parachever son pacte.. Enfin.. Que fera-t-il ce soir ? Se reposer ? Jouer.. Il ne sait pas.. Peut être qu'il le saura dans les prochaines heures, ce visage d'ange avec le diable au corps ? Qui sait .. Seul lui possède la réponse..
Dernière édition par Biaso Contarini le Mar 26 Juil 2011, 22:44, édité 13 fois |
| | | | Aria OLIVIANEEn attente d'un titre...
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| posté le Sam 28 Mai 2011, 00:14 | |
| Fiche en cours de modification, suite à la modération ^^
Préviens nous quand ça sera bon. |
| | | | Biaso ContariniEn attente d'un titre...
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| posté le Lun 30 Mai 2011, 01:30 | |
| Je viens tout juste de finir l'édition du morceau gênant en utilisant ton idée Aria.
Je l'ai mis entre || || pour que tu n'aies pas à tout relire. ^o^
J'espère que ça sera bon cette fois. *va filer au lit* |
| | | | Aria OLIVIANEEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (547/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Jeu 16 Juin 2011, 22:53 | |
| Tout d'abord excuses nous pour le délais... le temps de délibération, sans compter le décalage horaire La fiche est maintenant validée ! Toutefois avant de t'attribuer le poste sur lequel tes yeux lorgnent avec le plus grand intérêt, il va te falloir nous transmettre un test Rp. Tu connais déjà certaines de nos attentes, mais n'hésites pas à joindre quelqu'un du staff si tu veux en savoir plus ^^ Bon courage pour la rédaction ! Il ne te reste plus qu'à poster ton test Rp à la suite de mon message. |
| | | | Aria OLIVIANEEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (547/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Sam 18 Juin 2011, 23:36 | |
| - Fiche en attente pour cause d'absence -
|
| | | | Biaso ContariniEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (753/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Jeu 21 Juil 2011, 14:32 | |
| Merci pour l'avoir mis en attente durant mon absence. Voilà enfin le test rp avec un peu de retard. TEST RP Test Rp
L'histoire est le déroulement d'une trame d'éternité sous des yeux temporels et transitoires. [Léon Bloy] Un prince s'était éteint, un autre avait pris sa place. Il était parti laissant la scène désenchantée et les ministres curieux, apathiques ou désintéressés. Biaso faisait parti du dernier lot. Ses prunelles froides scrutaient ses semblables, désirant les déchirer, les percer à jour. Puis, lassé, il se mit à murmurer d'un ton badin.
« Le moment de festivité est fini. Je vais maintenant vaquer à mes occupations favorites. Profitez-bien de ces « funérailles » sans moi. »
Petite courbette et sous le regard des enfants déchus, Biaso s'éclipsait. Il s'éloignait de ce lieu sombre pour s'enfoncer dans la nuit noire. Il avait en tête pleins de désirs et d'envies, de répugnance et de souhait. Tout ceci sous le nom du pouvoir. Le trône démoniaque avait un nouveau maître, mais, pour combien de temps encore ? Les anciens souverains demeuraient versatiles, et, pouvaient du jour au lendemain offrir l'héritier à la mort. Lorsque cette tâche morbide venait, un autre prenait la place. C'était une chaîne sans fin, capricieuse, infernale, et, aussi délicieuse. Un jour peut être, il s'installera sur cette place tant convoitée ? Ce serait un plaisir, l'aboutissement d'un pêché de plus en plus envieux. Mais, pour l'instant, sa puissance demeurait moindre devant le nouveau Sir... Il se ferait patient.. Il attendrait son heure. Et, là, quand il sera sûr, il agira...Il tissera sa toile sur la Belle Vénitienne.... Un sourire de satisfaction glissa sur ses lippes gourmandes. Quelle folie l'habitait ! Cruelle, dangereuse, trompante. Cela en était sa plus grande fierté. Il mentait comme il vivait, il dupait, il trichait, il se moquait, il abusait de l'innocence de jeunes enfants et des jeunes femmes égarées. A cette pensée, il aurait pu placer un rire sordide, moqueur, à l'image de son rôle de fou. Mais, le démon se contenta juste d'une marche assurée. Il se dirigeait vers sa gondole, sa chère amie inanimée qui l'attendait. Arrivé à son bord, ses doigts attrapèrent son chapeau, sa veste usée par le temps, son cache. Il prenait un soin particulier à dissimuler ses atours. Il devait faire disparaître ses traces de richesse... Ce qu'il réussi avec brio. En quelques instants, l'enfant éternel avait quitté son statut de ministre pour un simple gondolier borgne. Personne ne se douterait de la réalité, de sa nature, de son rôle. Il serait pris pour un homme qui connu le malheur... Et qui avait perdu l'une de ses prunelles océanes. C'était une erreur que beaucoup commettait : Se fier à l'apparence... Un visage en cache un autre : la beauté/la laideur, l'innocence/la malice... Lui, connaissait ce détail, et, l'utilisait sans regret. Il se montrait même talentueux. C'était une touche personnelles de moquerie pour cet aveuglement ! L'heure tourne... En silence, Biaso dirigeait sa fine embarcation sur les remous de l'eau, contemplait le manteau obscur du ciel en l'imaginant enflammé. Cela aurait été un spectacle plaisant... Ricanement et il poursuivit sa route, jusqu'à arriver au bord du Ponte degli Scalzi. Ce territoire était si proche des dents longues, ceux dont il désirait avoir la tête sur un plateau d'argent. Une courte distance le séparait de leur nid et de ses Rois orgueilleux.. Il aurait pu avoir l'audace de leur rendre une visite de courtoisie, les piquer aux vifs. L'envie l’étreignait... Mais une toute autre affaire recula ce moment. Une courtisane parée de pourpre et d'ébène lui faisait des œillades. Par amusement, il se rapprocha d'elle, posa son coude contre le mur, ouvrit ses pétales de rose. Puis, murmura sur une voix de velours.
« Vous êtes délicieuse, et vos atours de flamme augmentent votre beauté. »
Il avait deviné à l'avance sa réaction. Elle avait réagi comme une cupide intéressée par d'autres éloges sur sa grâce. Elle se pavanait, lui souriait de manière ensorcelante. Vraiment.. Ennuyant ! Elle s'intéressait sûrement qu'à sa possible bourse. Il écouta à peine ses notes, avant de s'arrêter sur une parole intéressante. Garder sa jeunesse même au passage de la mort. Tout sourire, il chuchota.
« Je peux vous accorder ce souhait, en échange de votre âme. Vous serez belle éternellement. » Il pouvait lire sur le joli minois, de la surprise, de l'intérêt. Et enfin l'acceptation. Elle venait sans le savoir sceller son sort. Ravi de ce ravissant tribut, l'un de ses bras étreignit la taille de la señorita. Sa main libre recherchait une fiole de poudre de succession.* Doucement, il lui tendit, un sourire humble dessiné sur son visage..
« Ceci est une fiole de potion de jeunesse. Un liquide unique. »
Insouciante, la courtisane retira le bouchon et bu le précieux liquide. Son corps fut parcouru de spasme sous les orbes envieuses du ministre. Elle rejoignait doucement la faucheuse, elle lui offrait un magnifique tableau de trépas, de traits défiguré par la douleur et le lac acide qui la traversait. Bientôt, son souffle s'éteignit. Et, dans les bras du démon, reposait un corps inanimé. Bienheureux de son acte morbide, Biaso déposa un baiser sur le front.. Descendit sur la pommette jusqu'à arriver à l’œil. Là, il entreprit de récolter son due par la porte de son âme... Il arrachait sa dernière parcelle d'existence, il la dévorait, la remerciait de son offrande généreuse. Il appréciait ce léger goût dans sa gorge... Celle d'une vie éteinte, une vie qui avait encore tant d'années devant elle. Biaso s'enfonça dans la nuit après un dernier regard sur le cadavre. Il avait fort à faire.. Il avait l'envie de jouer, de se rouler complètement dans son pêché pour ne faire qu'une entité unique. Poudre de succession : C'est de l'arsenic. Ce nom vient de l'utilité qu'avait les femmes pour accélérer la succession. |
| | | | Maître de JeuMJ
| posté le Mar 26 Juil 2011, 21:41 | |
| Le test Rp est validé. Toutefois je tiens à préciser un point qui peu porter à confusion dans le début de ton Rp. A la tête des Démons il ne n'y a eu que 2 princes. Tout d'abord il y eut Lorenzo Di Vespucci qui régna sur les Démons/Vampire/Lycan et qui vécu la chute des siens lors du soulèvement des Vampires. Il survécu, mais fut tué par Myclas Modékis qui prit aussitôt sa succession assez récemment. Toutefois trop présomptueux, ce dernier fut tué et montré en exemple aux siens par Alessandro. Pour l'instant aucun Démon n'a officiellement repris la relève et le clan et sous la gestion de Dyonis Volenzaro dans l'attente. Donc les princes ne se sont pas succédé autant que ton poste peu le laisser sous entendre, mais on ne te demandera pas de le changer pour autant ^^ Ta fiche et ton poste de ministre sont donc validés !
Rebienvenu parmi nous, tu connais déjà la marche à suivre :p |
| | | | Biaso ContariniEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (753/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Mar 26 Juil 2011, 21:47 | |
| Merci pour ma validation.
Je te remercie pour les explications sur les princes démons ^^
Je ne ferais plus l'erreur. |
| | | | Inès LandelliEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (510/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Jeu 04 Aoû 2011, 22:39 | |
| Dommage l'espèce avait quasiment disparu.... nos maîtres sont trop indulgents *fais la moue*
Soit le re-bienvenu parmi nous ! |
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| | | | | Une belle apparence ne cache que fourberie et mensonge. [Fiche Finie. Test rp à venir ^o^] | |
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