Nom : Bathory

Prénom : Aeryn

Âge : 199 ans...

Âge de mort Humaine : 21 ans

Classe : Vampire

Pouvoir(s) : Psychométrie

Qui est votre créateur ? Alessandro

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Caractère:
D'ordinaire silencieuse, elle sait toutefois s'imposer quand elle le juge nécessaire et ses reflexions rares mais pertinentes et sages peuvent être de bons conseils. Douce et mesurée, elle peut se montrer inplacable et sans pitié quand l'intégrité de son clan est mise en jeu... Elle se voue corps et âme à ce clan qui a su lui donner une nouvelle vie et de nouvelles aspirations. Les rares émotions qu'elle daignent laisser transparaitre n'émanent que de ses yeux. Aeryn est plutôt solitaire mais se sent toutefois le besoin d'avoir un mentor, quelqu'un lui offrant un sentiment de sécurité... Eternelle sceptique, elle a du mal à donner sa confiance. Plutôt curieuse de nature, elle aime observer ce qui l'entoure et se permet parfois d'inonder son entourage de questions... Veritable représentante de sa race, elle a donc le légitime sentiment d'être supérieure aux autres races et méprise volontiers leurs esclaves lycans... Et pourtant Aeryn est dotée d'une grande sensibilité et n'hésite jamais à porter secours à ceux qu'elle aime et pour lesquels elle voue une grande loyauté. Elle sait s'amuser un tantinet quand il le faut et malgré son côté solitaire, aime être entourée des gens qu'elle aime. Elle a des grandes qualités en tant qu'amie et ne trahira jamais ceux qu'elle croit dignes de son amité...:


Physique :
Inutile d'en dire trop sur cette créature de la nuit, il suffit de la regarder passer... Elle n'est ni trop grande ni trop petite et dotée de formes harmonieuses constituants une allure athlétique qu'elle entretient avec soin. Son visage d'ordinaire impassible peut toutefois laisser transparaitre le fond de ses pensées par la seule fenêtre donnant sur l'âme de cet être de la nuit: ses yeux en amandes ornés de pupilles noires ébènes... Son nez est finement taillé et tout à fait en accord avec le reste de son visage. Ses lèvres légèrement charnues semblent aussi douces que des pétales de rose dont elles tirent également la couleur vive et sanguine... Ses joues jadis roses de vie ne sont plus que d'une blanche lividité et ne reste de son ère humaine que la semi-chaleur de ses mains... La paleur de son visage est d'autant plus frappante que la longue cheveulure qui l'encadre est noir de jais...


Histoire :

Dans une proche banlieue de Venise, 1358 ap J-C

C'est par une froide nuit d'hiver que nacquit Aeryn. Cadette et unique fille d'une fratrie de 5 enfants, Aeryn grandit en harmonie et entourée d'amour et de rires. Née d'un père cordonnier, Juan, et d'une mère sage-femme, Sonia, la petite fille eu droit à une éducation traditionnelle. Elle apprit à coudre et à cuisiner et aida très vite sa mère a tenir la maison. Elle avait toutefois un côté garçon manqué et se plaisait a gambader avec ses frères dans le bois ou à aider son père à la cordonnerie..
Sa mère pourtant lui prédisait un avenir en couture; domaine dans lequel la jeune fille ne trouvait aucun plaisir... Elle souhaitait au contraire se vouer à la cuisine, se plaisant à faire de savants mélanges qu'elle faisait goûter à son père. Celui-ci regardait sa douce fille avec tendresse et amusement, sans doute parce que contrairement à tous ses frères, Aeryn était beaucoup plus proche de lui que de sa mère. Le syndrôme d'Oeudipe peut-être...
Vers ses 12 ans Aeryn fit la connaissance d'une autre jeune fille; Katarina, avec qui elle adorait faire de longues balades à travers champs. C'est grâce à cette rencontre qu'elle commença à se féminiser, d'autant plus que ses frères quittaient un à un le cocon familial, laissant ainsi Aeryn seule avec ses parents... Les années passèrent sans histoire jusqu'au jour ou le père d'Aeryn mourru en 1375. Le vieillesse l'avait emporté. N'étant pas proche de sa mère, la jeune Aeryn se sentie bien seule dans une maison où jadis, les chants et les rires résonnaient sans cesse. Elle commença alors à errer à la recherche d'elle ne savait trop quoi pour combler le vide qui l'habitait. Elle fit de belles rencontres et au fil des mois, nouait des liens d'amitié. Pourtant rien de tout cela ne la satisfaisait vraiment...
La nuit était le moment qu'elle préfèrait. Elle se plaisait à explorer anonymement les sombres ruelles de Venise et fut plus d'une fois étonnée par ce qu'elle pouvait voir.
Ce fut lors d'une de ses balades nocturnes qu'elle découvrit l'existence d'êtres différents, hors du commun... Sa vie connu alors un tournant décisif. Elle voulait en savoir plus, connaitre les moindres détails de la vie que menait ces personnes à l'aspect si noble et pourtant si étrange...
Un après-midi de l'année 1378, Aeryn parla de sa découverte à Katarina. Les 2 jeune filles parlèrent ainsi pendant des heures jusqu'à l'arrivée de Sonia, accompagnée d'un jeune homme.

- Aeryn ma fille, je te présente Marco. Tu as 20 ans et tu es déjà largement prête à être mariée. Je ne puis subvenir à tes besoins indéfiniment et je ne puis d'ailleurs plus te laisser sillonner les rues. Il te faut de la discipline, un homme à qui obéir.

Aeryn ne sut que répondre tant elle était surprise. Ainsi dons sa mère voulait se débarrasser d'elle... Elle se leva stoïquement et regarda celui qui devait être son époux. Il avait l'air d'un homme dur malgré son jeune âge et semblait sans manières. la jeune fille soupira, dépitée et regarda Katarina qui avait assisté à toute la scène. Elle semblait être aussi surprise qu'elle... Aeryn détourna alors son regard vers sa mère.

- Il me faut du temps... Juste un peu de temps et tout sera réglé...
- Ne t'éternise pas trop, je veux que la cérémonie aie lieu dans les prochains mois.

Cette bien lugubre nouvelle jeta un nouveau voile sur le coeur d'Aeryn et marquait la rupture définitive entre elle et sa mère. Elle en parla à ses frères, avec lesquels la complicité ne s'était pas altérée. Ils parurent étonnés et voulurent en débattre avec leur mère. Pourtant cela n'y fit rien, elle ne voulait rien entendre. Que restait-il alors à Aeryn si ce n'est ses errances qui emplissaient ses nuit d'insomnie...

Peu après, elle se rendit chez son amie Katarina et appris sa disparition. Cela faisait plusieurs jours que personne ne l'avait vue, et, funeste présage, son père avait retrouvé sa cape non loin de chez lui... Elle rentra alors chez elle, pour encore entendre les réprimandes de sa mère.

- Es-tu prête à te marier ?
- Bientôt Mère...

C'était la seule réponse qu'elle avait depuis le début et pourtant elle savait qu'il fallait que cela change de quelques façons que ce soit. Les êtres de la nuit la hantèrent alors... Il fallait qu'elle fasse parie de cette communauté silencieuse, qu'elle parte loin de chez elle et qu'elle trouve un nouveau foyer. Elle voulait embrasser un autre avenir parmis ces Vampires mais se voyait incapable d'y accéder par elle-même.
Elle multipliait ses balades nocturnes, se cachant dans de sombres recoins pour observer ces êtres qui l'effrayaient et l'attirait à la fois.
Depuis la disparition de son amie, elle avait l'habitude de se rendre sur sa tombe sans dépouille pour lui parler et lui laisser quelques lettres. Quel interêt diriez-vous, les morts ne savent pas lire... Cependant un jour elle remarqua que ses lettres, pourtant solidement campées sous un pot de fleurs, disparaissaient... Elle n'y prêta pas attention, pensant que quelques mendiants ou bourrasques d'automne les avaient emportées.

Le 21ème anniversaire d'Aeryn approchait à grand pas, ainsi que son mariage. Sa mère avait perdu patience devant le manque d'interêt de sa fille. Le futur époux semblait comblé, sans doute parce qu'après ce jour, une femme serait à son service et pensant déjà à la consommation de leur mariage...
La veille de ce jour anniversaire de l'an 1379, Aeryn, s'étant avouée vaincue, se rendit encore une fois sur la tombe de sa meilleure amie peu avant la mi-journée. Elle regarda le nom gravé dans la pierre et versa pieusement quelques larmes, s'agenouilla et déposa une énième lettre sous le petit pot de fleurs.

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Katarina,

Cette lettre sera la dernière. Demain j'aurai vingt et un ans... Et demain, comme tu le savait déjà, je vais ma marier. Ma mère l'a décidé et je n'ai rien trouvé pour y échapper... Tu sais bien, toi, à quelle point je chérie ma Liberté et ce mariage va m'ôter le simple plaisir d'être libre...Si au moins tu était là pour assister à mon mariage, cela serait déjà une mince récompense... Mais cela fait déjà presqu'un an que tu es partie si loin de moi... J'éspère au moins que tu vas bien là où tu es, et que tu y es heureuse...

Amies à Jamais,
Aeryn.

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Après son recueillement, la jeune fille rentra chez elle pour les derniers préparatifs. Cela l'occupa jusque tard le soir, après quoi elle mit un peu d'ordre dans la maison... Son regard fut instinctivement attiré par la fenêtre...

- Une dernière promenade, juste une...

Elle regarda autour d'elle et écouta les bruits de la maisonnée. Rien, pas un bruit...Sa mère devait dormir, alors pourquoi se priver d'une balade: elle serait rentrée bien avant l'aube. Elle prit sa cape et se faufila à pas de chat dans l'oppressant froid hivernal et se dirigea d'un pas vigoureux vers les hauts quartiers de Venise où elle éspèrait encore inconsciemment s'offrir à la morsure d'un Vampire.
Rêvant à moitié, elle ne vit pas qu'elle bifurquait vers une ruelle où se tenaient 2 personnes...

- Bonsoir Aeryn...

La jeune fille eu à peine le temps de relever la tête que déjà l'inconnu venait fondre sur sa gorge nue. Elle sentit une vive douleur se répandre dans son cou et étouffa un cri de surprise. Elle jeta alors un regard implorant vers la seconde personne présente dans la ruelle et qui peut-être allait lui venir en aide... L'inconnu resserra d'avantage son étreinte et Aeryn sentit ses forces la quitter à mesure que le Vampire la délestait de son flux vital... Un filet de sang coula lentement au creux de son cou et la jeune fille perdit connaissance.
Etait-ce Katarina qu'elle avait aperçu avec eux avant de s'évanouir ou était-ce la douleur qui lui faisait perdre la raison...?

Quelques jours plus tard, quelque part dans Venise...

Aeryn ouvrit péniblement les yeux et émit un grognement de douleur. Elle se sentait toute engourdie et essaya de se relever mais fut terrassée par une forte douleur dans le cou. Elle se ravisa donc et porta une main à l'endroit douloureux. Rien... Il n'y avait rien... Aurait-elle rêvé ? Ses souvenirs étaient vagues et elle sentait la panique s'imisser en elle. Elle essaya tant bien que mal de se calmer et d'analyser le lieu où elle se trouvait... Elle fut surprise de constater qu'elle pouvait discerner en détails malgré le noir qui l'entourait. C'est à cet instant qu'elle aperçut quelqu'un à son chevet. Non elle n'avait pas perdu la raison...

- Katarina...?

L'interpelée releva la tête d'une pile de feuille qu'elle posa alors sur la table de chevet.

- Aeryn, tu es enfin réveillée !

La jeune fille parue troublée par ce qu'elle voyait et ne put retenir des larmes de joie...

- Mais tu es morte ! Comment se peut-il que tu sois là ? Comment... Et où sommes-nous? Que m'est-il...

Katarina sourit et leva sa main.

- Aeryn, tu as sans doute beaucoup de questions à me poser mais pour l'heure tu dois reprendre des forces. Tu fais partie des nôtres à présent...

Et, reprenant les lettres elle ajouta:

- Je les ai toutes... Je te remercie d'avoir continuer à penser à moi. C'est grâce à ta dernière lettre que tu es ici...

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Depuis ce jour, les saisons, les années ont passées... Combien ? Aeryn ne le sait pas, le temps n'a plus d'emprise sur elle. Il ne laisse aucune trace de son passage sur cet être devenu hors du commun, hors du temps...
La jeune Vampire s'est fait petit à petit une place dans la communauté, lentement mais surement, gagnant en assurance...

Le reste de l'histoire est encore à écrire dans le grand livre de sa vie, mais elle a le temps maintenant: son Créateur lui a offert le plus beau des présents: l'Immortalité...

Comment avez-vous connu le forum : Par ma Jum' ^^


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Mon frère crée de bien belles Infantes

FICHE VALIDEE

Que les nuits vénitiennes t'apportent paix et liberté.