Nom : Inconnu d'elle
Prénom : Cassiopée
Âge : Six ans (accepté par les admins)
Situation : Orpheline
Caractère : Enfant lunatique, Cassiopée n’est pas quelqu’un de particulièrement joyeux au premier abord. Trop renfermée pour son âge, elle se méfie de tout et de tout le monde, pouvant devenir parfois une fillette que l’on pourrait qualifier d’associable. Cependant, une fois sa confiance durement acquise, elle se montre d’une affection débordante qui peut devenir gênante pour la personne qui en est l’objet. Ce trait de caractère découle d’un besoin d’attention accentué par la solitude qu’elle ressent depuis la « disparition » de ses parents.
Une fois sa confiance accordée, la gamine peut se montrer particulièrement rancunière si on s’avise de la trahir. Elle tente de se débrouiller comme elle peut pour survivre, n’hésitant plus à amadouer les passants trop crédule avec son petit air triste.
Intelligente et observatrice, on pourrait la croire simplette à la première rencontre. Ne vous fiez pas à cette enfant presque muette, vivre seule lui ayant appris qu’il valait mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de prendre la parole.
Physique : Cassy est une petite fille fluette, qu’un coup de vent pourrait faire chavirer. En effet, ses 16 kilos 258 la font paraître bien frêle avec son 1 mètre 03. Sous la saleté se devine une véritable poupée de chair et de sang. De grands yeux bleu pâle, reflet de son âme déjà bien trop tourmentée pour son jeune âge. Ses longs cils blonds ne peuvent cacher la tristesse qui s’y lit. Difficile en la voyant d’imaginer que son regard ai été un jour illuminé par les sentiments d’une enfant de six ans. A présent éteint, ses yeux sont en général difficiles à apercevoir derrière la crinière qui est la sienne. D’un blond vénitien, ses cheveux autrefois lisses sont à présent un paquet de nœuds qu’elle tente tant bien que mal d’arranger à l’aide d’un ruban.
Vêtue d’une robe rouge foncée lui arrivant à la cheville à certains endroits, d’autres ayant été malencontreusement arrachés lors de fuites éperdues devant quelques marchants qu’elle avait eu l’audace de voler pour tenter de se nourrir. Ses manches sont aussi en piteux état. Légèrement trop grandes pour elle, Cassiopée les remonte souvent dans un tic accentuant son air fragile. Air renforcé par ses pieds nus, abîmés par les courses.
Elle arbore un signe distinctif dû à un accès de gourmandise quelques temps auparavant.
Histoire: Une famille banale, typiquement vénitienne. Seule différence notable : photosensible, la mère ne peut sortir que la nuit. Une maison aux volets fermés en pleine journée dont les habitants ne sortent que peu ou pas le jour, cela entraîne forcément la curiosité des uns, la méfiance des autres. En ces temps incertains où les rumeurs concernant les immortels se propagent, ce fut ce dernier sentiment qui l’emporta. Dans le foyer familial, l’ambiance se faisait de plus en plus tendue, les parents de Cassy se rendant compte de l’attention dont ils étaient l’objet. Aussi, un matin qui avait pourtant bien commencé se termina en cauchemar. Entendant des coups sourds à la porte, la mère emporta l’enfant dans l’unique chambre, la dissimula dans la penderie en lui recommandant de ne pas faire le moindre bruit. Elle n’eu même pas le temps de refermer complètement la porte du placard qu’elle était forcée de se retourner pour faire face à ses agresseurs, le père ayant rapidement été débordé par le nombre. Encerclant la femme, les hommes cachèrent le carnage aux yeux de l’enfant qui écouta de toutes ses oreilles ne comprenant et ne retenant que certains mots dont « vampire », « emmenez-là ».
Alors que tous s’en vont, l’un des chasseurs se voit chargé de retrouver la gamine et de l’éliminer. Après avoir fait le tour de la pièce, ce dernier ouvre la penderie, trouvant la Cassy secouée de sanglots silencieux, auréolé d’un rayon de soleil, les rideaux ayant été arrachés durant l’affrontement. Comprenant que l’enfant est une simple mortelle, il se refuse à lui faire le moindre mal, lui signifiant de l’attendre là.
Effrayée, une fois le silence retombé, Cassiopée n’attend que quelques minutes avant de s’enfuir, n’emportant que Rachel, sa poupée. Pieds nus, elle erre depuis dans les rues de Venise, persuadée d’avoir été abandonnée et d’en être la cause. Cherchant dans le peu de souvenirs qu’elle a, la fillette ne trouve pourtant aucune raison pour avoir mérité cette punition. Sa seule bêtise se résume à une chute. Désireuse de goûter les juteuses perles rouges qui semblaient l’appeler en haut du cerisier, la gamine escalada l’arbre du jardin. Alors qu’elle y était presque, elle ripa sur l’écorce et dégringola, griffée par les branches dont l’une s’incrusta plus profondément dans sa peau, lui laissant une fine mais longue cicatrice sur l’omoplate droite. Elle garde de cette mésaventure un souvenir mitigé, se rappelant sa mère tentant de la réconforter alors que son père la grondait pour son inconscience.
Depuis, la simple vue d’un cerisier la fait frissonner, associant cet incident à sa solitude, lui donnant un sentiment d’abandon qui ne fait qu’agrandir son besoin d’affection.
Elle vit maintenant dans des bicoques en ruines, changeant de lieu sitôt que sa présence est remarquée par des badauds. Elle garde de sa mère l’habitude de sortir en fin de journée ou au petit matin, tentant inconsciemment de garder un lien avec un passé qui peu à peu s’estompe de sa mémoire.
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