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| Lorenzo Pelizzo, poète et philosophe | |
| | Lorenzo PelizzoUn poème n'est que le témoin d'une blessure dans l'âme du poète.
Caractéristiques Puissance: (125/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Jeu 21 Nov 2013, 22:14 | |
| | PELIZZO Lorenzo
Nom : Pelizzo Prénom : Lorenzo Âge : 24 Pouvoirs : Lévitation
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Comment avez-vous connu le Forum ? :Google Avis ? : J'ai des problèmes de retour en arrière, savez vous d'où proviens le problème?
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CARACTÈRE Caractère
Lorenzo était un démon silencieux, taciturne et solitaire. Il évitait la compagnie de ses pairs, et passait de longues nuit sur les toits, la tête tournée vers les étoiles. Il se promenait de bâtiment en bâtiment, franchissant les ruelles inondées de Venise grâce à son don de lévitation. Le jour, il passait souvent de nombreuses heures à écrire sur mille questions : qui étaient les démons ? Qui les avait créé ? Pourquoi ? Dans quel but ? Comment, quand ? Quels hasard pouvait vous faire naître humain, lycan, vampire ou démon ? Il ne croyait certes pas en Dieu, mais les Forces Naturelles avaient le don de l'étonner et de l'agacer en même temps. Car Lorenzo est un poète maudit, un artiste torturé, un philosophe égaré. Son côté humain est sans doute ce qui avait fait de lui l'homme qu'il était. Sa vie était typiquement bohème, bien qu'un peu excentrée, puisque la capitale bohème se trouvait être Paris. Peut être un jour irait-il, mais sa piaule, sous le toit d'un petit immeuble, ressemblait à s'y méprendre aux ateliers d'artistes de l'époque à Montmartre, et à l'image de son âme. Sans dessus dessous, mais propre comme un sous neuf, à l'exception des divers tâches d'encre, ou de dégoulinures de pluie sur son écritoire, placé juste sous la lucarne, pour admirer le ciel, et la lune. La personnalisation du Romantisme, qui aurait eu sa place à côté de Hugo, Grimm, Blair et Goethe. L'on aurait pu croire qu'il était un pur pacifiste, mais en réalité, il s'en fichait. Il n'échappait pas à cet égoïsme malsain qui caractérisait sa race, et n'avait cure de ce que pouvait penser les autres. Il se savait inutile, ne prenant aucune part dans les affaires des Démons, sauf quand le Prince l'exigeait, ou que l'on le provoquait en duel : il se battait quand il devait, jamais plus, ni moins, juste pour prouver qu'il avait sa place, un petit coin quelque part. Il n'avait pas non plus de place chez les humains, et il n'avait nulle envie de se mêler à eux. Il était seul. Il se complaisait dans sa solitude, mais aurait aimé connaître l'amour, juste par curiosité. PHYSIQUE Physique
Le jeune démon est un tige longue et maigre, dont les cheveux caressent, comme une main noire, les cheveux et la nuque. Son regard bleu sombre comme la nuit semble sans cesses tourné vers l'intérieur, comme s'il procédait à une éternelle introspection, et que ce qui l'entourait l'importait peu. Ses habitudes de sauter de toit en toit avait déformé sa silhouette et sa démarche. À chaque pas, il se soulevait légèrement, furtivement sur la pointe des pieds. Son dos restait droit, et ses épaules ouvertes, bien qu'il gardât les mains dans les poches. Mais il ne montrait pas son visage, ni même sa peau. Il s'abhorrait. Quand il sortait de chez lui, ses mains étaient toujours gantées et son manteau boutonné jusqu'au col, des bottes remontaient jusqu'au-dessous de ses genoux. Enfin, il portait un masque. Blanc. Qui contrastait avec la sempiternelle noirceur de son habit. Il cachait l'horreur de son passé figée sur ses traits en trois longues griffures. L'une partant son œil gauche, et s'arrêtait en entaille sifflant sur sa narine. La deuxième naissait au milieu de son front, longeait son œil droit, et sillonnait sa joue. La dernière enfin, plus petite, ne mesurait qu'un centimètre, mais déformait à jamais son sourire, car elle découpait sa lèvre supérieure, à gauche. Il ne supportait de se confronter à son propre reflet, et dissimulait à tous son visage. Pour autant, il restait toujours propre, car la crasse l'insupportait. Il avait été éduqué comme ça. Toujours propre, ou les ennuis s'annoncent. Une seule chose échappait à cette règle : l'encre. Elle était partout, maculait ses doigts et s'incrustait sous ses ongles, comme un rappel indélébile de qui il était. D'ailleurs, il ne savait même pas s'il était mortel ou immortel. Il pensait que sans doute son âme était à priori immortelle, et pouvait durer toujours à condition de ne pas être tuée entre temps, mais que son corps lui, pourrissait comme pourrissait toute chair et en mourant tuerait son âme ? Cette réflexion le poussait sans cesse dans un profond désarroi en même temps qu'une grande joie. Et son sourire tordu dans ce rictus immonde étirait son visage.
HISTOIRE Histoire
Le père de Lorenzo était un démon. Lequel? Il n'en avait aucune idée. Peut être vivait-il à moins de cinquante mètres de lui, ou bien était-il mort? Comment savoir? Il n'avait jamais su qui il était, et sa mère n'avait jamais su lui dire. La seule chose dont elle pouvait se souvenir et lui ressassait chaque fois qu'il l'interrogeait sur son père était : "Il avait les mêmes yeux que toi, oui. Des magnifiques yeux bleus nuits. C'est comme ça que j'ai su qu'il était ton père. Vous avez les mêmes yeux." Car la mère de Lorenzo est une prostituée humaine qui au hasard de son travail avait été fertilisée par un démon qui n'avait jamais été au courant non plus qu'il avait quelque part un fils qui ignorait sa véritable nature. Il se sentait différent, bien sûr, dans les rues de son quartier. Toujours à l'écart des autres, les méprisant, et étant méprisé. Tout le monde justifiait cette attitude réciproque par sa mère prostituée. Comment pouvait-on être équilibré, quand on est élevé dans un bordel? A 10 ans, il lévita pour la première fois. Ce n'était pas dans la rue, et il était seul dans sa chambre. Découvrir ce don lui procura une joie euphorique et il flotta pendant longtemps à quelques centimètres du plafond, jusqu'à ce que sa mère ne le trouve. Celle-ci se mit à hurler, se mettant en tête d'appeler un exorciste pour sortir le démon du corps de son fils. Ce qui ne plu pas du tout à ce dernier, qui, bien qu'ignorant que le seul démon habitant son corps était lui-même, ne voulait pas se retrouver privé de ce merveilleux pouvoir. Il se jeta alors sur elle et la battit à mort, sans même y réfléchir. Sans doute, cette soudaine urgence de violence avait-elle déchaînait toute la rage de sang qu'il avait réprimé dans sa poitrine durant ces années où il s'était pensé humain ? Toujours est-il qu'il venait de tuer sa mère, sous les yeux horrifié de la mère maquerelle qui brandissait un crucifix de fer blanc devant elle. Il la tua aussi, sans, au passage, récolter les cicatrices révulsant qui arborent désormais son visage de meurtrier. Il du fuir, et dormir sous les ponts la nuit. C'est là que Giuliano le trouva. Un Démon, comme lui, et qui l'avait reconnu comme tel dès son arrivée. Giuliano était un vieux démon aux cheveux blancs, et parsemés sur le haut du front. Ses yeux vert si pâles qu'ils paraissaient blanc dans le noir lui avaient tout de suite paru bienveillant – autant que faire ce peu pour un être de son espèce. Il ne fut pas brutal avec lui, et prit le temps de faire les présentations et de le mettre en confiance avant de lui annoncer sa véritable nature. Cela lui fit un choc, mais depuis ce qu'il avait fait subir à sa mère, il se considérait déjà comme un monstre et le vieillard sorti de nul part ne fit que confirmer ce qu'il ressentait déjà au plus profond de lui-même. Lorsqu'il eut tout à fait digéré ces information, Giuliano le guida jusque chez lui en barque et, à sa demande, lui donna du bouillon chaud, car le petit n'avait rien bu ni mangé depuis son départ de chez lui, plusieurs heures auparavant. Le démon le regarda manger, sans rien avaler lui-même. Après quoi, il le recueillit et l'éleva comme son fils. Il lui apprit certaines choses sur les Démons, les Vampires et les Lycans, mais son savoir n'était pas très grands. Il lui enseigna aussi à se servir de ses pouvoirs. Il pu léviter, ouvrir ses sens, et pouvait dès lors repérer les siens. Giuliano ne connaissait pas de Démons aux yeux bleus nuits, et, malgré ses recherches, Lorenzo ne le trouva pas. Peut-être ne vivait-il pas dans les environs, et n'avait mis sa mère enceinte qu'une nuit où il était de passage ? Ou alors était-il mort dans une de ces rixes entre immortels ? Le genre qui emporta Giuliano alors qu'il avait quinze ans ? Ce fut le second drame qui secoua son existence, car Giuliano avait toujours tout fait pour le protéger, le laissant même développer son idéal artistique, et plonger dans des considérations qui aux yeux de la plupart des siens n'était qu'une perte de temps. Lorenzo était un faible, et son maître l'avait protégé. Après sa mort, il se retrouvait seul. Il aménagea un atelier sous les toits de l'immeuble qui appartenait à Giuliano et vendait le reste de l'immeuble à deux famille humaine et à un vampire acariâtre qu'il ne croisait que le jour du loyer et qu'il venait négocier les prix avec raideur. Avec le loyer, il pouvait acheter de l'encre et de feuilles en abondances ainsi que des habits, souvent de seconde, voir troisième main. Il s'en fichait. Seul l'intéressait de pouvoir sortir la nuit. La vie était simple, mais Lorenzo ne plongeait pas dans l'oisiveté. Il lui arrivait parfois de faire publier un recueil par ici ou par là, et la critique humaine le considérait comme un auteur à talent mais sans réelle ambition, et semblait penser qu'il n'irait jamais nulle part dans la vie. Un mortel se serait indigné et aurait écrit une lettre enflammée au petit critique qui osait parler ainsi de sa grande œuvre, se faisant au passage une publicité agréable, mais le taciturne Lorenzo s'était hoché de hausser les épaules, et avait écrit un poème déchirant sur son âme tourmentée. Avant de jeter ce torchon roulé en boule dans la corbeille à papier. On lui avait certes envoyé quelques invitations à des réceptions d'auteurs, et il s'y serait rendu volontiers, mais savait que les humains finiraient par rire de lui, et le rejeter dans un coin. Comme il en avait toujours été. Cela contribuait évidemment à sa mélancolie, et alimentait ses textes. Il s'était quelques fois essayé à la peinture, mais ses tâches de couleurs un peu trop avant-gardiste, même pour l'époque, n'avait pas fait fureur dans les galeries, et lui-même en avait été peu satisfait.
Dernière édition par Lorenzo Pelizzo le Ven 22 Nov 2013, 20:19, édité 2 fois |
| | | | Leana CadoreFinally found myself Fighting for a chance I know now this is who I really am
Caractéristiques Puissance: (1020/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 08:56 | |
| Bonjour, et Bienvenue sur Venezia !
Ta fiche est finie ? Si c'est le cas, quelqu'un viendra s'occuper de toi =)
Par contre je m'interroge sur ton souci de retour en arrière, pourrais-tu préciser ton problème ? Parce qu'avec si peu d'informations je ne vois pas trop de quoi tu veux parler. |
| | | | Lorenzo PelizzoUn poème n'est que le témoin d'une blessure dans l'âme du poète.
Caractéristiques Puissance: (125/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 10:26 | |
| Quand je lisais le contexte, par exemple. Quand je voulais passer de "Storia" à la page d'accueil en revenant en arrière, ça ne faisait qu'actualiser "Storia".
Pour ma fiche, l'histoire fait environ 650 mots et pas 1000, j'espère que ce n'est pas trop trop gênant... Et il me faut encore me fabriquer un avatar... |
| | | | Leana CadoreFinally found myself Fighting for a chance I know now this is who I really am
Caractéristiques Puissance: (1020/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 11:23 | |
| Ok, alors non je ne sais pas ce qui peut provoquer ça. Ton navigateur peut-être ? Les sujets étant fait sur le forum, c'est donc forumactif qui gère les urls, nous n'avons aucun moyen d'y toucher donc je peux pas t'aider sur ce point là... :s
Pour la fiche, le souci c'est que les limites, même si elles paraissent hautes, ne sont pas là juste pour embêter ou pour faire joli dans le règlement ;) Si on demande 1000 mots, c'est parce qu'on sait que derrière les rps devront tous en avoir 500, et on veut être surs que ce n'est pas difficile à atteindre. Parce qu'au final, ce n'est rien de plus que le double d'un rp ici =) Si pour raconter toute une vie 1000 mots ne sont pas atteints, comment être sur que sur un laps de temps plus cours (généralement dans un rp on raconte le jour même, si ce n'est moins...) les 500 soient toujours là ?
Alors après, c'est sur on peut rentrer dans le débat des limites de mots, pourquoi 500 et pourquoi pas moins plutôt... Mais pourquoi pas 500 ? ;)
Du coup, il faudrait l'étoffer un peu. Si tu ne sais plus quoi rajouter à la description, tu peux tout à fait écrire une deuxième partie de la façon d'un rp par exemple, comme un souvenir d'une rencontre dans Venise ou autre (j'avoue j'ai pas lu ta fiche encore, donc je peux pas donner d'exemples précis...).
Bon courage ! Je reste dispo si tu veux de l'aide ^^ |
| | | | Angelo ManciniUn morceau de liberté N'est pas la liberté.
Caractéristiques Puissance: (250/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 13:48 | |
| Bonjour et bienvenue dans notre belle cité. Pour le souci de retour en arrière je ne vois pas trop d'où ça peut parvenir. Je viens de tester avec les miens à je n'ai pas ce problème. Concernant ta fiche : Tu n'as pas noté ton pouvoir dessus mais en lisant ton histoire je pense qu'il s'agit de la lévitation. Ensuite comme tu l'as toi même noté tu es deçà des prérequis pour l'histoire, mais je pense qu'en étoffant par exemple ta rencontre avec ton maître ainsi que la vie de Lorenzo après la mort de ce dernier tu pourras atteindre la limite sans souci. Comme Leana te l'a expliqué cette demande de 1000 mots et justifié par la limite en Rp qui est de 500 mots. Bon maintenant que le général est vu je passe aux détails, et oui je suis un grand tatillon ! - Citation :
- qui étaient les démons ? Qui les avait créé ?
Je tiens ici juste à rappeler que personne n'a créé les Démons. Ils viennent d'un plan parallèle. Même si au vu de ta fiche on peut voir que tu as lu et bien lu les fiches des Races je tiens juste à rappeler ce point. - Citation :
- Il se savait inutile, ne prenant aucune part dans les affaires des Démons, sauf quand le Prince l'exigeait
Il n'y a plus de Prince à proprement parlé je cite l'Immortel - Citation :
- Enfin la délégation démoniaque est constituée de trois Démons, porteur chacun d'une part de l'âme de leur Prince.
. Cela peut paraître un détail insignifiant mais cela à son importance dans l'Histoire. - Citation :
- Il se sentait différent, bien sûr, dans la cours de l'école.
Nous sommes au XIXéme siècle et je ne pense pas qu'un fils de prostituée soit scolarisé. - Citation :
- Il aménagea un studio
Ce terme n'existe pas au 19ème, par contre tu peux noter qu'il aménagea un atelier, car c'est ainsi qu'on nomme les lieux de création et de vie bien souvent des artistes. Voili, voilou, comme tu peux voir il n'y a pas grand chose à corriger. Je te souhaite bon courage et espère pouvoir très vite te croiser dans les rues de Venise. |
| | | | Lorenzo PelizzoUn poème n'est que le témoin d'une blessure dans l'âme du poète.
Caractéristiques Puissance: (125/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 18:18 | |
| Je te remercie de ta réponse. J'ai eu un soucis avec Internet au milieu de ma fiche, donc il est possible qu'au deuxième envoi j'aie oublié de renoter son pouvoir (parce que je l'avais fait une première fois).
Pour ce qui est des deux première citations : Lorenzo est du genre à se poser beaucoup de question et n'a jamais eu de réponse, donc, les démons viennent d'un plan parallèle, oui, mais comment sont ils arrivés sur le plan parallèle? C'est un peu la question de l'origine de l'Homme, mais avec les Démons.
Et pour ce qui est du Prince, j'ai lu quelques part dans vos données - je crois que c'est dans les fiches des races - que les démons considéraient que ce qui venait des trois représentants au concile venait du Prince lui-même? Donc j'ai pensé que c'était approprié...
Pour ce qui est de la cour d'école, merci de m'avoir fait remarqué ma bourde, mon anachronisme est assez affreux, et je vais corriger cela tout de suite après ce message.
De même pour l'atelier, je sais bien que le mot studio n'existait pas, mais je n'avais pas vraiment d'autres mots pour désigner l'"appartement d'une seule pièce" dans lequel il vit.
Et enfin merci pour les conseils pour étoffer ma fiche, je vais essayer de m'y mettre et de taper les quelque 300 ou 400 mots qui me manquent. |
| | | | Angelo ManciniUn morceau de liberté N'est pas la liberté.
Caractéristiques Puissance: (250/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Ven 22 Nov 2013, 22:24 | |
| Et bien je ne peux dire qu'un chose
Bienvenue à Venise cher Immortel !
Désormais les nuits de la Sérénissime sont tiennes, en espérant te croiser au détour d'une rue pour une rencontre. |
| | | | Dyonis VolenzaroEn attente d'un titre...
Caractéristiques Puissance: (1582/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Mar 25 Fév 2014, 13:52 | |
| Poète, Philosophe, hum un jeune penseur..... Mais dis, tu sais faire la cuisine ?!
Soit le bienvenu parmi nous jeunôme =D |
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| | | | | Lorenzo Pelizzo, poète et philosophe | |
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