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 La mode au XIXème siècle

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La mode au XIXème siècle I_icon_minitimeposté le Sam 06 Avr 2013, 16:10



LA MODE AU XIXème SIÈCLE
La mode au 19ème siècle





Le XIXème siècle fut riche en événements historiques, politiques, artistiques, mais aussi en matière de mode vestimentaire. Tour à tour élégants, sobres, démesurés ou évaporés les habits des hommes et des femmes du siècle romantique ont connu une évolution rapide qui peut perdre même un connaisseur averti. Dans un premier temps nous verrons la mode dans les milieux aisés, car peu de source nous apprennent ce que revêtaient les gens du peuple.




LA MODE FEMININE
La mode féminine




Après une période d'assagissement où les tissus sont devenus moins chamarrés, les parures plus discrètes et le velours fait son apparition vers 1850.
La jupe gagne en volume, le corsage se porte aux épaules et il n'est orné de jabot ou de dentelles que pour accompagner les robes en soie ou en toile. Les manches sont larges en haut et ouvertes et très larges en bas pour laisser tomber la dentelle mettant en valeur la finesse d'une main gantée si possible. A noter qu'au milieu de la décennie, la manche s'élargit considérablement et les volants à motifs floraux voyants sont en vogue. Plus tard, les motifs géométriques gagnent la faveur populaire et la manche se fait souvent encore plus ample. En 1855, la circonférence de la jupe suit celle des manches et augmente notamment avec l'apparition de la crinoline qui va peu à peu remplacer le jupon. Capes, châles et autres pèlerines trouvent leurs épaules sur les épaules frêles des beautés bourgeoises.
Les pieds délicats des dames et demoiselles sont chaussés de bottines vernies, alors que les chapeaux suivants le volume des robes s'élargissent. C'est aussi le renouveau des bijoux qui prennent désormais une importance grandissante dans la toilette de ces dames. Vu l'ampleur que commençait à prendre les robes, les jupons étaient équipés de cordons que les femmes pouvaient actionner de la main pour soulever leurs robes et faciliter leurs déplacements dans les jardins et les lieux publics.

Vers 1860 la jupe gagne encore en amplitude aussi bien à l'avant, les plus grandes crinolines pouvant atteindre les six voir dix mètres de diamètre. Les tissus employés sont des moires, des taffetas, des failles dans des tons de brun puce ou dans des teintes plus violentes, avec prédominance de bleu et de vert. Les robes sont garnies par des franges de soie, des petits pompons, des galons disposés en brandebourg, des dentelles, des biais de satin.. Les tendres jouvencelles se doivent d'avoir une taille effilée grâce à un corset, qui pouvait à l'occasion se révéler un véritable instrument de torture. En effet il serrait la taille, mais laissait beaucoup d’espace aux hanches et au bas-ventre. Les organes internes et la peau avaient tendance à se déplacer vers le bas au fil des années, provoquant ptôse et protubérance du bas-ventre.

Pour le jour, les femmes portent un corsage ajusté jusqu'au cou, avec des manches pagode, qui s'évasent du coude vers le poignet et qui recouvrent des manchettes de mousseline. L'ombrelle marquise au précieux manche articulé, accessoire indispensable lors de toute sortie, est de petite taille afin d'accentuer encore le contraste avec la jupe très large. Les chapeaux suivent quant à eux l'évolution inverse des crinolines : plus ces dernières augmentent, plus ils rétrécissent : les capotes emboîtantes que l'on peut observer au début du Second Empire laissent la place à de petits chapeaux ronds qui ne coiffent plus que le sommet du crâne. Enfin les pieds sont chaussés de bottines plates.

Lors des bals, le corsage du soir, en pointe devant, pourvu de petites manches bouillonnées, ménage un profond décolleté qui laisse les épaules et les bras nus. Le décolleté est souligné par une pièce de tissu plissé ou de dentelle froncée. Les gants ou les mitaines, en filet, sont très courts : ils ne couvrent que la main et les chaussures deviennent des escarpins à tout petit talon, noirs ou assortis aux toilettes. Les cheveux, séparés par une raie, sont ramenés en un chignon dont le volume est porté sur la nuque, en anglaises ou en bandeaux qui couvrent les oreilles. Les femmes ne portent jamais de frange. Des guirlandes de fleurs, de fruits ou des plumes agrémentent la coiffure. Enfin un éventail précieux, de petite taille, termine la toilette.

Cette tenue, bien que très belle visuellement, est un fardeau pour les femmes de l'époque. Avec une telle amplitude de la jupe, il leur était impossible d'attraper quoique ce soit, leurs bras étant plus courts que la largeur de la robe, elles éprouvaient également la plus grande difficulté à s'asseoir et si elles y arrivaient c'étaient le plus souvent sur un tabouret, sans compter les risques d'accident. En effet vu le volume de leurs toilettes, elles risquaient de prendre feu si elles s'aventuraient à moins de deux mètres d'une cheminée.

Leur calvaire commencera à s'atténuer à la fin des années 1860. A cette époque la mode change et la jupe s'aplatit à l'avant tandis que l'ampleur est rejetée vers l'arrière. Le corsage à basques et à taille courte présente un profond décolleté. La jupe de dessous, à godets, est désormais plissée à la taille sur le devant et sur les côtés et froncée à l'arrière. Sur le devant, le tablier créé par les froncis latéraux près de l'ourlet, donne un bouffant alors que le dos, plus long, est froncé au centre près de l'ourlet, ce qui crée un autre bouffant.

Dernier point intéressant à cette époque il valait mieux avoir une armoire conséquente. En effet les femmes de haute société se devaient de porter cinq à six toilettes par jour : saut de lit, peignoir au réveil, costume tailleur pour les courses du matin, robe de visites l’après-midi, tea-gown pour l’intérieur. Les robes du soir, quant à elles, peuvent être robe de dîner ou d’opéra.


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Vers 1854-1855, 19e siècle
© Musée McCord

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Vers 1860-1863
© Musée McCord

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Vers 1868-1869
© Musée McCord

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Tenue de jour vers 1865 avec son col fermé caractéristique.

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Corset des années 1850


La plus belle et la plus tragique des ambassadrices de la mode de cette époque est et restera Élisabeth de Wittelsbach impératrice d'Autriche, plus connue sous le doux surnom de Sissi l'Impératrice.


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LA MODE MASCULINE
La mode masculine




Selon un manuel d'étiquette des années 1860, « La tenue d'un gentleman devrait être de telle sorte qu'elle n'attire pas indûment les regards, à moins que ce ne soit au sujet de sa propreté et de son à-propos. Un soin particulier doit y être apporté afin d'éviter le moindre soupçon d'un désir d'attirer l'attention ».
Aussi, la mode masculine s'uniformise : les cravates à nœuds compliqués disparaissent petit à petit, le frac devient un habit de gala utilisé uniquement pour des occasions exceptionnelles et le noir, considéré comme de rigueur le soir, se répand aussi en ville.

Le gilet est un élément essentiel de la garde-robe masculine au 19e siècle. Les étoffes, les motifs et les couleurs qui, avec le temps, sont jugés inconvenants pour d'autres pièces du costume masculin sont toujours utilisés pour les gilets, qui offrent d'intéressants contrastes sous un manteau de laine noir ou marine. Broderies en fil de soie et brocards aux couleurs vives fleurissent sur les gilets à partir de la seconde moitié du 19e siècle.
La veste de ces messieurs a une coupe large et se porte avec une cravate blanche cachant jusqu’au col de la chemise. Le gilet, droit, est discrètement orné aux boutons. Le pantalon quant à lui est peu large et tombe droit sur une botte vernie. Le tout porté sous un petit manteau à larges manches ou une redingote courte et généralement accompagné d'un haut-de-forme très haut et cylindrique et d'une fine cane.

Vers 1860 et sous l'influence de Napoléon III les costumes de cour et les uniformes civils reviennent sur le devant de la scène. De même, il rétablit les culottes et les bas de soie. En dehors de la Cour, pour les grandes occasions, le frac, ou queue-de-pie, est de rigueur. Il est porté avec gilet et nœud papillon blancs. Des gants blancs et de fins escarpins complètent la tenue. 1860 voit également l'apparition du smoking. Il s'agit à l'origine d'un dérivé de la veste d’équitation raccourcie, il se drape de velours en passant par le fumoir, puis de laine noire ce qui lui donne la prestance obligatoire pour être porté lors des dîners. Il sera popularisé par le Prince de Galles Édouard VIII.

La classe nantie de la population masculine se démarque de la classe populaire notamment grâce à des vêtements spécialisés, exigés pour participer aux activités de l'élite. Non seulement ils constituent des obstacles pour les parvenus, mais ils renforcent aussi les hiérarchies sociales existantes. Tout homme peut acheter une redingote par correspondance ou s'en faire confectionner une sur mesure, mais seuls les hommes qui ont déjà leurs entrées dans les grands clubs sociaux portent les habits qui y sont associés.

Les uniformes et les tenues de cérémonie jouent donc un double rôle : renforcer la hiérarchie et l'appartenance au groupe, mais aussi permettre aux hommes de l'élite de faire montre d'un attrait pour la mode.

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1867
© Musée McCord


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1860
© Musée McCord

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Alexis de Tocqueville par Théodore Chassériau (1850)


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1865





LES HABITS DU PEUPLE
Les habits du peuple




Bien que la mode des classes nanties soit la plus connue du XIXème siècle, la population la plus nombreuse à cette époque, comme maintenant d'ailleurs, est la classe dite populaire.
Ces gens qui représentent plus de 2/3 de la population, ne peuvent pas se permettre beaucoup de fantaisie ou de couleur dans leur toilette, qui se doit avant tout d'être pratique et solide. Vous trouverez ci-dessous des exemples de ces vêtures.

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Honoré Daumier, Le joueur d'orgue de barbarie (vers 1864-1865)

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Ferdinand Heilbuth, Le Mont de Piété (1861)

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Arnoldo Corrodi, Marchand de marrons sur via Sistina, 1867

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Edgar Degas, La Repasseuse (1869)




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