Azaliah - Fiche terminée

GabrieliAzaliah

Nom : Gabrieli
Prénom : Azaliah (Messager de la vérité en hébreux), dit Alia, Zaza, ou « La petite. »
Âge : 17 ans, née le 19 septembre 1544
Âge de mort humaine : 17 ans
Créateur : Livio s'il veut bien !
Pouvoirs : Hypnotisme : Le Vampire vous charme d'un regard et se rend maître de votre corps et de votre esprit dans une certaine mesure.
Classe : Hum.. A voir avec les administrateurs, je dirais x’D
____________________________

Codes de validation :
Comment avez-vous connu le Forum ? : Par mon frère <3
Avis ? : Pour être franche, le loup dans le miroir m’a fait plus peur qu’autre chose x’D Mais sinon, j’aime beaucoup ^.^

CARACTÈRE
Caractère

Au premier abord, tout inconnu qui la regardait, ne remarquait que sa nature joyeuse et énergique qui pourrait s’apparenter à de l’insouciance. Azaliah avait toujours le sourire aux lèvres, même lorsqu’elle avait des soucis personnels et elle arrivait facilement à faire la conversation aux autres.
Plusieurs fois, certaines personnes peu scrupuleuses avaient cru que l’aisance qu’elle avait pour les mondanités, ainsi que son jeune âge étaient des signes de naïveté. Heureusement que la cousine de sa mère avait été là pour jouer les chaperons.
Du reste, à cause de ses bals mondains, elle en avait dû en retenir des règles de savoir-vivre pour ne pas faire de faux pas et se retrouver au centre des conversations et des critiques des vieilles commères. Cela lui avait permit d’avoir une bonne mémoire à force de se les répéter sans cesse…
Alia avait été également influencée par la beauté des tenues variées de ses dames et sans le vouloir, petit à petit, elle avait mémorisé les couleurs, les motifs ou encore tel et tel tissus se mariaient ensemble avec perfection. Cela en avait été devenue même une passion et plusieurs heures, sans en être lassée, elle cousait. Paradoxale, quant on connaissait l’énergie qu’elle avait à revendre, n’est-ce pas ?

Seules les personnes en qui elle avait confiance, savaient que la vie ne l’avait pas gâtée, cela se reflétait dans ses prunelles plus souvent qu’elle ne le pensait, d’ailleurs.
Malgré une certaine maladresse dans ses gestes qui lui avait souvent jouer des tours et un visage bien trop expressif à son goût, elle avait apprit au fur et à mesure des années à ne compter que sur elle-même. Elle ne laissait rien au hasard pour atteindre son objectif, même s’il lui demandait toute la patience et la détermination dont elle disposait.

Azaliah s’attirait souvent des ennuis à cause de sa curiosité. Celle-ci était bien pire quand le sujet avait un rapport avec le but qu’elle s’était fixée, surtout si son interlocuteur avait quelques réponses à lui apporter et qu’elle recherchait depuis longtemps.
Que voulez-vous, elle ne pouvait réfréner son désir intense de connaître cet être disparu…

Malgré l’esprit vampirique qui est aujourd’hui, ancré dans son âme, ne faisant plus d’elle une vivante à part entière, elle n’a pas changé. La jeune fille qu’elle était, est toujours là.
Dans son sourire angélique, dans son visage expressif, dans sa curiosité et même dans sa maladresse, moindre qu‘auparavant tout de même. Et oui, même l’agilité et la dextérité innées des vampires, n’avaient pu allé contre sa tendance à faire des sottises, en ne faisant pas attention à ce qui l’entourait.
Si ce n’est qu’elle est obligée de se nourrir de sang humain et qu’elle ne peut sortir la journée, pour elle, elle est toujours humaine.

Les changements suite à sa transformation, ont surtout été physiques…

PHYSIQUE
Physique

La jeune fille qu’elle est, met un point d’honneur à porter les vêtements que sa mère lui a laissé, raccommodés par ses soins, généralement de couleurs sombres, car elle porte encore le deuil de toute sa famille au fond de son cœur, même si celui-ci ne bat plus.

Azaliah est d’une apparence délicate, bien malgré elle.
Une certaine grâce naturelle se dégage dans chacun de ses gestes, surtout quand on regarde ses mains. La seule chose dont la jeune fille est fière. Elles sont grandes, avec de longs doigts et toute en finesses. Grâce à elles, Alia est parvenue petit à petit, à réaliser de jolies choses en couture, jusqu’à arriver à créer ses propres étoles, châles ou encore petits vêtements pour enfants, avec beaucoup de temps et de patience. Elle ne sait encore lancer dans une robe complète pour adulte, mais cela ne saurait tarder…

Comme elle est légèrement plus petite que les autres demoiselles de son âge, Azaliah réussit à se fondre parmi la foule, quand elle le veut bien et se faire aussi discrète qu’une petite souris. Toutefois, pour ceux qui la connaissaient bien, ils savaient qu’il n’y avait qu’à suivre les petites bévues qu’elle faisait et ainsi, on arrivait toujours à la retrouver.

La chose qu’elle aimerait modifier depuis qu’elle a prit conscience qu’elle garderait cette apparence à jamais, c’est sa poitrine… Sa mère lui avait expliqué que la féminité d’une femme adulte se voyait grâce à elle. Comme la sienne est à l’image de sa taille, bien petite pour une demoiselle de dix-sept ans, Azaliah complexe quelques fois.

Toutefois, c’est son visage qui la chagrine le plus, trop expressif, il retranscrit toutes ses émotions, tous ses sentiments. Avant, elle espérait qu’en vieillissant cela changerait, mais aujourd‘hui, elle doit s‘habituer à garder ce visage de jeune fille éternellement...
Elle a une longue chevelure brune, un peu ondulée qui l’encadre avec délicatesse. La couleur de ses cheveux fait ressortir son grain de peau, qui a toujours été d‘un blanc crème, presque nacré, tel que son père lui répétait de temps en temps qu‘elle était à croquer.
Elle a les yeux bleus clairs, l’héritage de sa mère française. Ils sont fardés de longs cils noirs, lui offrant un regard d’une certaine intensité et dont certains ont eu le malheur d’avoir pu apercevoir une lueur de souffrance, de mélancolie et même quelques fois de regrets. Ils s'assombrissent légèrement quand elle ne peut contenir une émotion forte comme la colère.
Alia a les lèvres un peu trop pulpeuses, roses presque rouges à force de se les pincer quand elle est en pleine réflexion. Elles s’étirent souvent en un jolie sourire, tantôt nostalgique et triste, tantôt éclatant et joyeux.
Enfin, son nez droit et arrondi s’allie avec le reste du visage pour faire d’elle une jolie jeune fille.

Une éternité pour apprendre à s’aimer, peu de personnes ont cette malchance…

HISTOIRE
Histoire

Azaliah a une histoire comme tout à chacun.

La sienne a commencé avant même sa naissance, le 21 juin 1543. Le jour où son frère aîné avait disparu mystérieusement, celant le cœur de ses parents de tristesse.

Entre les rires, les bouderies, les chagrins, les questions quand son père travaillait ou la patience quand il dessinait… Cette maison regorgeait de souvenirs de leurs fils et ne pouvant supporter d’y habiter sans lui, Eugénio et Thérèse avaient déménagé vers le centre ville de Venise.
Le chef de famille avait trouvé une petite maison où l’une des pièces, légèrement en retrait par rapport aux autres, était assez grande pour qu’il puisse y faire son atelier de menuiserie.

Pendant plusieurs mois, ils avaient vécu au jour le jour. L’un comme l’autre, ils avaient essayé de ne pas y penser, de ne pas trop espérer quelque chose qu’ils savaient être qu’une douloureuse illusion.

Ce fut peu avant la fin du mois de janvier 1544 qu’ils eurent une heureuse surprise. Le couple ne s’y attendait absolument pas de fonder à nouveau une famille, surtout après avoir vécu cette tragédie. Cependant, Thérèse vit dans cette grossesse comme un message d‘espoir, une vérité absolue que la vie était la plus forte, même contre la mort. Ce fut pour elle comme une renaissance.
Eugénio en avait été presque choqué, mais petit à petit et tout le long de la grossesse de sa femme, il fut auprès d’elle, la surprotégeant presque. Il savait qu’il ne supporterait pas de la perdre ou de perdre encore un autre enfant…
La grossesse se passa correctement et en septembre, le 19 pour être précis, une petite fille naquit, en criant son mécontentement. Son père avait grimpé quatre à quatre les escaliers pour rejoindre sa femme dans sa chambre. Eugénio avait été très heureux ce soir-là. Pourtant, à l’écart du médecin et de sa femme, dans son atelier silencieux, il avait exprimé le chagrin qu’il cachait au fond de son cœur. Son fils ne connaîtrait jamais sa petite sœur, Azaliah…

Pour tourner la page face à la perte de leur fils et reconstruire vraiment une vie de famille avec Azaliah, les Gabrieli avaient décidé environ un an et demi après sa disparition, d’organiser l’enterrement de leur fils aîné. Au cimetière, après avoir embarqué pour rejoindre l'île de San Michele, la famille et les proches d’Amalric Gabrieli s’étaient donc réunis lors d’un après-midi pluvieux, pour enterrer un cercueil vide dans le caveau familiale. Thérèse pouvait enfin se recueillir et savait aujourd’hui que même si le corps de son enfant ne serait jamais retrouvé, son âme serait en paix…

Azaliah était à un bébé de trois mois à l’époque et si elle avait su ce qui l’attendait dans l’avenir, elle aurait encore plus profiter des moments heureux.

Toute son enfance, Alia la passa entre les histoires qu’elle s’inventait et ses études où sa mère était sa préceptrice. La cuisine ne fut pas sa grande amie, contrairement à la couture, qu’elle appréciait. Toutefois, ce n’allait être vraiment que plus tard qu’elle allait en avoir la passion. Elle apprit également à lire, à écrire, à compter et tout ce qui touchait à la religion catholique.

La fillette profitait toujours des moments libres en fin de soirée pour aller voir son père dans son atelier, passer du temps avec lui et l’observer pendant son travail. Quelques fois, quand elle courrait et pénétrait dans la pièce, Azaliah remarquait une lueur de nostalgie et de tristesse dans le regard de son père. Elle ne savait pas vraiment à quoi cela était dû, même si Thérèse lui avait expliqué plusieurs fois qu’elle avait quelque part un frère aîné qui l’aimait.

Ce fut quand elle fut plus grande qu’elle en saisit vraiment la portée. Un après-midi lors de sa septième année d’existence, après avoir rendu visite aux connaissances de sa famille, la jeune Alia eut droit à un long détour pour rentrer chez elle.
Sa mère lui demanda de descendre de l’attelage et la petite fille s’était rendue compte rapidement qu’elle n’était pas à la maison. Fatiguée, elle demanda plusieurs fois lors de leur ballade en barque sur l'eau quand elles rentreraient à la maison. Arrivé sur l'île, elles avancèrent entre des pierres étranges.

Sa mère la conduisit jusqu’au fond du cimetière, où une pierre était peu plus grande que les autres et stabilisée dans la terre.

« Oh regardez, mère… Nous avons retrouvé mon frère »

La fillette ne remarqua pas les larmes qui perlaient au coin des yeux de Thérèse, toute contente qu’elle était de pouvoir dire enfin à son frère tout ce qu’elle avait fait jusqu’ici.. Au bout d’un moment, sa mère s’assit également près de la tombe d’Amalric et lui conta alors quelques souvenirs qu‘elle avait de lui. Alia écouta attentivement, posant quelques fois des questions qui lui avaient trotté dans la tête. Elle apprit en cet fin d’après-midi, comment c’était passé le jour de sa disparition.
Elle n’avait jamais osé demander des informations sur son frère, car à la mention de son nom, une certaine tension régnait dans la maison ensuite…

Mère et fille se sont rapprochées suite à ces instants et quelques fois par mois, elles allèrent toutes deux sur la tombe d’Amalric. Une seule fois, Azaliah en entrant avait voulu en parler à son père, mais celui-ci en entendant simplement le nom de son fils disparu, c’était retranché dans son atelier et avait travaillé presque toute une nuit, sans interruption…

Elle n’en avait plus jamais reparlé avec Eugénio, comprenant que l’absence d’Amalric le rendait triste. La seule fois où il en avait parlé, c’était quand dans son atelier, la petite avait voulu prendre un écureuil en bois qui était à l’écart, mais toujours dans le champ de vision de son père quand il travaillait.
Il avait crié quand il l‘avait remarqué ce qu‘elle voulait. Azaliah n’avait pas comprit ce qu’elle avait fait de mal et en sanglotant silencieusement, elle avait contemplé son père et s’était excusé à sa façon. Eugénio n’avait pas eu le courage de reporter son attention sur sa fille, tenant dans ses mains l’écureuil en bois qu’il avait fabriqué.
Thérèse était arrivé peu après et en les regardant tous les deux, elle avait saisi rapidement la situation, elle s’était approchée d’Alia pour la consoler tout en tendant la main vers son mari.
Azaliah s’était dégagée des bras de sa mère pour se blottir contre son père. Il lui murmuré alors que l’écureuil était à Amalric, elle l’avait regardé le poser de nouveau sur son établi et en essuyant ses larmes, elle avait sourit et demandé si elle pouvait avoir un grand arbre pour elle.

« Heu… L’écureuil aura une maison comme ça ! Et Amalric sera content de là-haut » avait-elle expliqué sérieusement en désignant du doigt le plafond.

Elle était repartie en poussant un cri de joie, en ayant l’accord de son père. Deux jours plus tard, elle avait reçu son arbre qu’elle avait prit l’habitude d’emmener partout. Dans sa tête d’enfant, l’arbre étant la maison de l’écureuil, il l’accompagnait partout… Tout comme son frère absent qu’elle aimait malgré tout…

Deux ans passèrent sans que la famille Gabrieli ne le remarque.

Depuis quelques semaines, Eugénio toussait fortement et était fatigué plus vite que d’ordinaire. Il dormait également plus, sans raison apparente. Un médecin avait été demandé par Thérèse et Alia avait passé tout le temps de l’examen dans le salon, en sa compagnie.

Le docteur était descendu environ une demi-heure après et Thérèse fut effondrée de ses propos. Azaliah s’était précipitée et du haut de ses dix ans, avait essayé de rassurer sa mère.
A cette époque, au seizième siècle, personne ne connaissait les problèmes que pouvaient créer les arbres. En travaillant sur un arbre particulier, Eugénio avait respiré des spores provenant des sciures qui avaient atteint ses poumons… Il était donc condamné.

Pendant un an et demi, il perdit son endurance, il dormit plus, il eut encore plus de soucis respiratoires. Peu avant son décès, Alia eu la chance de pouvoir être seule avec son père et pour la première fois en onze ans, il lui raconta ses souvenirs avec Amalric.
Au creux de ses bras, elle écouta religieusement ces souvenirs. Comment il souriait, comment il lui faisait peur en entrant avec fracas dans une pièce, comment son frère avait demandé l’écureuil en bois, comment il était quand il dessinait…

Cependant et à la plus grande surprise de la petite, son père lui parla ensuite de la naissance d’une étoile que Thérèse avait appelé Azaliah. Les ténèbres qui avaient envahit son cœur suite à cette tragédie, avaient été levé grâce à la lumière de son sourire.

Azaliah en avait été reconnaissante envers lui, d’avoir enfin pu exprimé l’amour qu’il ressentait pour elle et fut encore plus attristée, quand il décéda quelques jours plus tard…
Elle soutenue sa mère comme elle put et le jour de l’enterrement d’Eugénio, elle resta à ses côtés, tenant sa main dans la sienne pour la soutenir.

Elles se retrouvaient que tous les deux.

La vie suivit son court, même si Alia avait bien remarqué que la lueur dans le regard de sa mère s’était éteinte. Elles continuèrent de vivre dans la maison que la petite avait toujours connu et pour continuer à faire quelques économies malgré l’argent que Thérèse avait reçu suite au décès de son mari, elle avait proposé à des jeunes dames de compagnie, des ateliers de couture et de cuisine, pour qu’elles se perfectionnent.
Cela marchait bien et Azaliah participait à chaque fois aux ateliers de couture, d’une part pour passer du temps avec sa mère et d’autre part, parce qu’elle aimait beaucoup cela.

Pendant trois ans, les deux femmes vécurent simplement au jour le jour, aimant être ensemble et parler des hommes de la famille qui étaient partis bien trop tôt avant d‘aller se coucher. Toutefois et sans en avoir parlé à sa fille, Thérèse avait demandé l’aide de sa cousine. Dans sa lettre, elle avait exposé à Malvina Martinozzi la situation de sa fille et elle lui priait que s’il lui arrivait malheur avant qu’Azaliah soit mariée, de la prendre sous son aile.
Depuis la mort d’Eugénio, elle exprimait avec beaucoup d’émotion qu’elle ne vivait plus et ce, malgré la présence et la joie que lui procurait sa fille. Elle n’était que dans l’expectative de le retrouver, ainsi que son fils… Elle avait prévenu le médecin dès qu’elle eut la réponse favorable de Malvina et lui avait demandé quand son heure serait venue de prévenir sa cousine.

Cela se réalisa plutôt que Thérèse le crut. Peu avant les quinze ans d’Alia, elle se sentit très fatiguée et le soir, elle alla se coucher tôt. Le lendemain matin, quand la jeune fille descendit prendre son petit déjeuner, elle eut la surprise de remarquer que sa mère n’était toujours pas attablée. Un peu inquiète, elle était remontée à l’étage et s’était directement dirigée vers sa chambre. Après avoir frappé plusieurs fois, elle y était entrée et avait essayé de la réveiller pendant plusieurs minutes avant de comprendre que Thérèse n’ouvrirait plus jamais les yeux…

Azaliah avait demandé à un voisin d’aller chercher le médecin. Il arriva peu après et suite un examen rapide de sa mère, il avait conclu qu’elle était morte dans son sommeil sans explication. Elle contint son émotion et remercia le docteur. Dès qu’il franchit le seuil de la porte, elle s’effondra.

Plusieurs minutes s’écoulèrent et après avoir versé un torrent de larmes, elle entendit un attelage s’arrêter. En ouvrant la porte, elle découvrit une dame mûre bien habillée et avec un chapeau gigantesque sur la tête. Sans comprendre, elle se fit enlacer et écouta légèrement perdue, la femme se présenter.

« Je suis la cousine de ta mère, Malvina Martinozzi. Le médecin vient de me prévenir. Mes domestiques s’occupent de tes effets et mon intendant de son enterrement. Repose-toi, je vais m’occuper de toi… »

La maison fut vidée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Alia vérifia chaque pièce, étrangement apaisée et prête à partir après avoir eu des explications de Malvina. Elle eut tout de même un certain pincement au cœur en entrant dans l’atelier de son père. Elle promena ses prunelles un peu partout jusqu’à poser son regard sur l’écureuil en bois. Elle toucha dans un geste inconscient l’arbre qu’elle avait dans sa petite bourse… puis, leva les yeux vers le plafond, le prit doucement dans ces mains et murmura.

« Pardon, père… »

Un grand changement venait de débuter

Azaliah s’habitua rapidement à sa nouvelle vie avec Malvina, qui la prit comme dame de compagnie au vu de ses compétences et pour qu’elle puisse faire des économies. Pour son poste, la cousine de sa mère lui fit refaire une garde robe complète pour qu’elle ne soit pas gênée lors de certains dîners mondains où Malvina devait se rendre.
La jeune fille eut un aperçu de nouveaux tissus, d’excellentes qualités qui lui fit découvrir une nouvelle facette de la couture. Cela en devient vraiment une passion et elle commença à avoir l’envie de créer ses propres vêtements. Elle reprit d’abord lors de son jour de congé, les robes de sa mère, puis à partir de tissu brute, essaya de fabriquer quelques châles…

Le dimanche, après la messe pour prier pour sa famille disparue, elle parcourait à pied une grande distance pour se rendre à l'embarcadère pour prendre la barque et se rendre sur l'ïle San Michele, rendre visite à sa famille. Un peu à l’écart, la pierre tombale était toujours là, droite et indiquant le caveau familial.
On pouvait y lire Amalric Gabrieli, fils trop tôt disparu - Eugénio Gabrieli, père et époux aimé - Thérèse Gabrieli, une mère, une épouse, une femme digne.

Mais et après deux ans d’une routine bien ancrée, Alia fut surprise de découvrir un jeune homme sur la tombe de sa famille. Après une légère méfiance, elle découvrit que son grand-père venait de mourir et fut peinée pour lui. Ce dernier avait connu son père, d’après lui et il avait voulu rendre hommage aux Gabrieli. Elle le remercia avec une certaine naïveté.

« Aux noms de mes parents et mon frère, je vous remercie. »

Suite à une seconde rencontre au hasard quelques semaines plus tard, alors qu’ils se rendaient tous deux à l'embarcadère, Alfredo avait proposé une rencontre dans un lieu plus joyeux. Pendant quelques temps, elle le fréquenta et ressentit étrangement une impression de familiarité avec son nouvel ami. Azaliah fut surtout heureuse d’avoir rencontré une personne à qui se confier. Ainsi, elle lui raconta certains de ses souvenirs et lui expliqua que suite à la mort de sa mère, elle leur avait promit à tous de retrouver son frère, ou au moins ce qui s’était passé. Elle travaillait d’ailleurs pour avoir les économies nécessaire à ses futurs déplacements et sa cousine Malvina l’aidait beaucoup.

Un dimanche soir après avoir passé l’après-midi avec Alfredo, ils passèrent chez lui pour prendre un de ses tableaux qu’il devait livré à l’un de ses clients. Il lui expliqua qu’il ne pouvait la raccompagner chez elle. Azaliah lui assura que tout irait bien, qu’il n’avait pas à sans faire. Elle passait chaque jour par ce chemin, sans aucun problème.

Ils se dirent donc à dimanche prochain et se séparèrent. Alia se dépêcha quand elle se rendit compte que le soleil venait de disparaître... Elle hésita et passa par son raccourci, même s’il y faisait sombre, elle n’avait qu’environ cinq cent mètres à faire pour arriver chez Malvina. Si elle avait su…

Azaliah croisa un homme qui la mit tout de suite mal à l’aise, peu après avoir tourné dans la ruelle. Elle voulut l’éviter, mais avant même qu’elle comprenne comment il arriva si vite devant elle, il lui sourit et lui murmura quelque chose qu’elle ne saisit pas.
Elle eut peur et ouvrit la bouche pour crier, mais il l’agressa avant même qu’elle put faire quelque chose. Alia se sentit étrange très rapidement et elle eut l’impression d’asphyxié, ses yeux se brouillaient et elle eut l’impression que les ténèbres arrivaient sur elle et même en elle…

Il y eut comme un trou noir ensuite. Elle ne ressentit que quand elle rouvrit les yeux qu’un goût de fer prononcé dans la bouche et au bout de quelques minutes, une douleur intense, intolérable. Elle se replia sur elle-même, se crispa de souffrances. Elle entendit un grand fracas résonnant dans sa tête, qui lui arracha un sanglot. Elle entre-aperçut son agresseur s’enfuir, puis un groupe d’hommes passèrent… Un autre homme traversa la ruelle et venant de loin, la jeune fille entendit comme un coup de sifflet.
Son corps n’était que supplice, qu’elle en pleura longtemps jusqu’à que ce fut tel qu’elle sombra dans l’inconscience.

Une dernière larme roula sur sa joue, rouge sang…

C’était le commencement d’une existence qu’elle avait jamais imaginé.

Azaliah se réveilla dans un lit, le corps engourdit et grimaça de douleurs. Elle ouvrit les yeux et pendant un instant, elle ne sut où elle était. Regardant un peu autour d’elle, elle remarqua des tableaux et comprit qu’elle était chez son ami. Elle essaya de se redresser en l‘apercevant du reste, dans un fauteuil en face du lit, mais elle eut un peu mal à la tête et dans un geste instinctif, se massa le cou… Jusqu’à qu’elle prit conscience qu’elle n’entendait pas son pouls… Un peu apeurée, elle posa sa main au niveau de son cœur, prit une minute pour se calmer et écouter attentivement… Le vide !

Alia posa ses yeux sur son ami et l’appela :

« Alfredo… Alfredo, réveillez-vous s’il vous plaît ! »

Elle prit conscience également qu’elle avait étrangement, une grande envie de manger et dans un même temps, était assoiffée… Que se passait-il ? Que lui était-il arrivé ?

Cette nuit là, elle fut transformée en vampire et eut droit à plusieurs révélations qui changèrent sa vie à jamais. En premier lieu, ce qui lui était arrivé car Alfredo était en réalité Amalric Gabrieli. En second, ce qu’elle-même était devenue et par la force des choses, il dût également lui expliquer l’histoire des Démons, des Vampires et des Lycans, ainsi que le clan Volturri et les Vampires qui s’étaient alliés à la cause des Loups-garou rebelles.

Azaliah eut une grande soif de sang et ne sachant l’étoffer, Amalric fut rapidement dépasser, étant incapable de lui apprendre les rudiments de la « chasse, » rien que mordre un humain, elle ne savait si prendre. Il devint évident qu’ils avaient besoin d’aide et son frère, comme il connaissait une vampire alliée, lui expliqua les choses et elle l'accepta de l'aider.
Pendant un temps, cette vampire lui apprit les bases et l’aida à développer légèrement son pouvoir d’hypnose, qu’elle avait remarqué sans le vouloir quand elles avaient trouvé un homme seul. Grâce à cela, même si cela n’était que pour une minute, Alia pouvait se nourrir, sans faire de mal à qui que se soit.

Le temps suivit son cours et quelques semaines après sa transformation et depuis quelques jours où elle pouvait se débrouiller seule, une grande bataille fut rage où l’odeur du sang imprégna l'atmosphère. Amalric eut une bouleversante nouvelle et malgré son envie de l’aider, elle ne put rien faire.

De sa bouche, elle fut avertie qu’une de ses amies Lycantes, une dénommée Aria, avait été capturée par les Volturri. Elle avait réconforté son frère comme elle l’avait pu. Même si sa nouvelle existence était difficile, le fait d’être aux côtés d’Amalric valaient tous les sacrifices et si elle pouvait aider en quoique se soit, la demoiselle le ferait sans hésiter.

Quatre mois après sa transformation, peu après la bataille, la vie reprit son cours avec toute de même une certaine tension dans l’air. La guerre n‘avait pas eut lieu…

(Derniers paragraphes pour que cela soit plus logique... Enfin, j'espère x'D)
(Alfredo est en fait le pseudo que Amalric Gabrieli utilise pour se rapprocher de sa sœur, précision au cas où.) ^.^

Bonjour, et bienvenue ici =)

je pense que nous nous sommes deja croisées dans un autre monde :P Amalric pourra peut-être confirmer lol

Nous nous occupons de ta fiche =) J'ai quelques détails a te demander, et il nous faut l'accord de Livio pour ta transformation, parce que c'est vraiment pas le style des trois de mordre et d'abandonner leurs infants (du moins Livio ne doit plus le faire actuellement...)

Je te tiens au courant par mp au plus vite pour tout cela !

Merci pour ton accueil... et tu penses bien :P
Après avoir testé un contexte en dehors de mes habitudes sans y parvenir, étant légèrement têtue, je retente l'expérience x'D

J'ai modifié ce que tu m'as demandé.
Encore merci !

Azaliah.

**Maître de Jeu**MJ

Les changements demandés ayant été effectués et l'accord de Livio sans conditions pour la transformation obtenue, ta validation peut être faite :P

Voici une histoire loin d'être banale, tant dans ta mortalité que dans ta nouvelle immortalité. Que les nuits de Venise ne te perdent pas...

FICHE VALIDEE

Si tu ne veux point sombrer dans l'oubli pense à rédiger ton Livre de la Nuit et à créer ton Recueil de Clarté. Tu peux aussi envoyer par Mp aux modératrices, une courte phrase définissant ton personnage pour le voir paraître dans ce sujet.

Je vous remercie Maître du jeu ^^ Et oui, ma Zaza n'a pas fini de subir ma mauvaise influence :P
Je réfléchis pour une expression définissant mon personnage... Je pense que cela va être tout simple o.O

Encore merci et bonne semaine à vous !

Azaliah.

Pas besoin que ce soit compliqué. Parfois la simplicité fait bien mieux effet :P

Bienvenue officiellement donc ! j'en connais une qui va être ravie lol

Et Bon jeu =)
Je te souhaite pas de me croiser en rp, Lea va lancer une guerre contre les "oublis et abandons" de Livio s'il continue lol

J’espère que tu te plaira ici :P

Merci Leana !
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, effectivement ^^ Bien que pour l'instant, à part Vampire égarée, je ne vois pas grand chose.

Tiens, étrange, j'en connais aussi un qui va me sauter de dessus...
Je sens que cela va faire bobo aux côtes, le calinou X'D

Encore merci :P Et au plaisir de ne pas te croiser in Rp, au vu de la future croisade x'D

Bienvenue à toi Azaliah !

Cela va me faire étrange de me dire que je ne suis pas fils unique et que j’ai une jeune sœur que je ne connais pas… Enfin on va y remédier n’est-ce pas ? ^^

*mode Amalric off*
Ah ça me fait étrange (tout comme lui) et plaisir de te trouver ici ! A très bientôt dans un rp ! On va bien s’amuser en tout cas !
Biz !

Je te remercie beaucoup Amalric ♥
Et oui, cela fait étrange de me retrouver sur un forum où tu es :P
Je ne peux plus me passer de toi *///*
J'espère bien que nous allons nous amuser ^.^

Au plaisir, frérot ♥

bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !!

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!

posté le Ven 02 Mar 2012, 15:09

Bienvenue Azaliah

Je sais que ton frère va essayer au mieux de t'apprendre à t'adapter à ta nouvelle condition, même si cela ne sera pas chose aisée pour lui.

A Bientôt en rp.

posté le Ven 02 Mar 2012, 15:53

Je te remercie Sylvia, cela sera bien nécessaire d'avoir ton soutien et tes conseils !

Hâte d'écrire avec toi ^.^ Gros bisous ♥

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