NOM Prénom Nom : Ilcon Prénom : Dannato Âge : 38 Âge de mort humaine : 35 Dissident ou Soumis : Soumis Pouvoirs : Forces Magnétiques Classe : Lycan ____________________________ Codes de validation : Ok vu par Livio Comment avez-vous connu le Forum ? : J'ai tapé forum de RP dans mon moteur de recherche et j'ai cliqué sur plusieurs liens... Avis ? : Une écriture un peu plus claire ça ferait un peu moins mal à mes pauvres yeux de mortel... Sinon il est très beau le forum.

CARACTÈRE
Caractère

Impulsif comme tous les Lycans récemment transformés, il cherche avant tout à survivre et à avoir une vie agréable. Il accepte difficilement de recevoir des ordres mais commence à s'y habituer, question de survie. Intelligent, il a reçu lors de sa vie de mortel une éducation très poussée. Il raisonne de façon mathématique et logique, grand stratège et joueur d'échec lorsqu'il le peu, il tente de mettre ses sentiments de côté pour prendre ses décisions. Pour autant il n'est pas insensible. Il a juste développé le don de cacher ses pensées et ses sentiments même aux plus perspicaces et déteste ceux qui par leurs dons savent tout de même le percer à jour. Il vit en se disant que puisque le temps n'a plus d'emprise sur lui, il doit éviter d'écourter sa vie bêtement, les choses finiront bien par aller mieux, qui sait ce que sera la vie dans un siècle ou deux?Cela ne l'empêche pas d'être très fonceur quand il sait qu'il ne craint pas pour sa vie, sa nouvelle force est encore grisante pour lui.

PHYSIQUE
Physique

Pas très grand, large d'épaule mais pas athlétique, osseux plutôt, bien content que sa lycanthropie ait écrasé dans l'œuf une calvitie naissante sur les tempes, des cheveux bruns et brillants -gras en fait- surplombent un grand front d'intellectuel, éternellement marqué marqué d'une ride de réflexion intensive qui renforce un unique sourcil broussailleux. Ses yeux étaient gris verts de son vivant et sont maintenant gris perle. La tête du mec qui se fond dans la masse, un peu laid en fait, mais pas de quoi s'en offusquer, on ne le regarde pas et grand bien lui fasse. Il porte les vêtements qu'on lui donne, et a aussi autour du cou une chaine en argent enveloppé dans du coton blanc. C'est sans doute stupide, mais cette chaine est un cadeau de sa mère et un souvenir de sa vie de mortel.

HISTOIRE
Histoire

Chap 1

Première vie: un comptable droit dans ses bottes.

Un bureau, encombré de parchemins poussiéreux s'entassant dans d'immenses et luxueuses étagères d'acajou disposées tout autour de la pièce, voilà la cage luxueuse et sale ou Monsieur Ilcon passait le plus clair de son temps. Les murs y sont imprégnés de l'odeur des bougies car la petite fenêtre exposée plein nord ne connait pas le soleil. Écrivant avec une plume aussi vielle et maussade que lui même, Dannato rédige sur un papier hors de prix une missive plutôt désagréable à lire à un débiteur de son maître. Il marmonne en écrivant ces mêmes mots employés comme un automatisme depuis trop longtemps. Hormis ses marmonnements et la plume qui court bruyamment sur le papier le silence est pesant.

"...aussi je vous serais grès de faire suite le plus vite possible pour régulariser votre solde et..."

TOC-TOC.

Dannato sursaute et tache son manuscrit. Il reconnait là la façon de frapper de son maître qui frappe toujours bien trop fort. Il soupire pour s'assurer un calme parfait puis va l'accueillir avec une joie très bien imitée. Il se lève pour ouvrir la porte, espérant qu'ainsi l'entrevue se limitera à un dialogue sur le palier et qu'il pourra finir sa dernière missive de la journée.

-Bonjour monseigneur, que me vaut l'honneur?
-Rien d'extraordinaire Dan je voulais juste vous parler d'une résidence secondaire que je souhaiterai acquérir, si cela est dans mes moyens bien sûr. Enfin pas ici, que diriez vous d'une partie d'échec? Nous en somme à 56 contre 47 n'est-ce pas? Je vous rattrape ces temps-ci.

Une partie d'échec voilà qui ravivait l'attention de Dannato, son maître était un adversaire intéressant. Dannato n'avait jamais laissé gagner son maitre et jouait sans pitié. C'était même un bon exutoire contre ses fantaisies.

-47 a 56 c'est bien cela, c'est le seul domaine où vous vous souciez des comptes.

C'était dit sur le ton d'une plaisanterie et cela fit sourire son maître, mais Dannato était on ne peut plus sérieux.

-Je dois absolument envoyer cette missive au plus vite si je veux être digne de mon poste, je vous rejoins dans vingt minutes pour votre signature puis nous serons à une heure propice lorsque j'aurais trouvé un messager pour ce plis.

Son maitre signa en bas d'une feuille blanche.

-Je vous fait Confiance Dan, de toute façon je ne lis jamais ce que vous me faites signer.
-Vous avez tort, personne n'est totalement digne de confiance.

Dannato était la seule personne à pouvoir parler ainsi à son maître, les autres s'écrasaient complètement devant le notable. Venant de Dannato, il ne relevait même plus.

-Dans vingt minutes vous aurez expédié votre lettre et vous me rejoindrez à l'endroit habituel, je sens que je vais gagner aujourd'hui.

Dannato dut forcer son rythme pour terminer son travail et arriver dans les temps, lorsque son maitre lui parla plus en détail de la résidence, elle était hors de prix. Le comptable insista lourdement sur le fait qu'il devait attendre que des dettes majeures qu'on lui devait soient remboursées et qu'il irait négocier le prix. Le maitre peu enclin à écouter les explications logiques lorsqu'elles n'allaient pas dans son sens décréta que s'il gagnait la partie il achèterait tout de même la résidence, les deux adversaires forts motivés se livrèrent un duel acharné puis le maitre mécontent du résultat décréta que le match se jouerait en deux manches gagnantes, un partout, la dernière partie fut mémorable.

-Échec et mat
-Ho c'est injuste Dan, vous ne me laisser jamais faire une petite folie.

*Dois-je lui rappeler les deux navires de croisière qui ne lui servent à rien? Que ferai t-il sans moi?*

Chap2: Un débiteur quelque-peu énervé

Le maitre était trop pressé d'avoir sa résidence, Dannato parti donc voir le débiteur d'une grande somme d'argent qui ne répondait à aucun message pour lui réclamer son du et si nécessaire faire recourt en justice. Il eue du mal à trouver ses renseignements pour aller jusqu'à lui, les personnes disaient que c'était un solitaire, une personne pas fréquentable, et un homme parti tout simplement en courant à la simple évocation de son nom. Le soleil rejoignait 'horizon lorsqu'il finit par arriver à une grande battisse, les rideaux étaient baissés l'imposante demeure semblait déserte il aurait été étonnant que le propriétaire dorme déjà. Il admira le couché du soleil puis se retourna vers la maison et vît quelqu'un ouvrir les rideaux. Il se décida à frapper à la porte, pas de réponse, il frappa plus fort et la porte non verrouillée s'entrouvrit toute seule. Il appela toujours sans réponse avant de passer sa tête à contrecœur. Un homme imposant se tenait là dans un costume de majordome chic mais usé comme s'il venait d'une autre époque.

-Bonjour, Ilcon Dannato, je dois m'entretenir avec...
-Il ne reçoit aucune visite
-C'est important j'ai fait un long voyage, je ne partirai pas sans le voir.
-Et bien si vous le voulez vraiment, suivez moi.

La maison n'était pas sombre à l'intérieur. Elle était éclairée par de nombreuses bougies. Le maitre des lieux l'attendait, sur un siège surélevé à la façon d'un trône, éclairée par l'arrière d'une façon théâtrale qui ne laissait pas voir son visage. Ilcon se dit que cet homme attendait un respect particulier aussi il s'inclina puis se présenta. Il y eu un long silence.

*Je comprends pourquoi les gens du village en ont peur*

-La peur leur sauve la vie! Tu es bien téméraire pour ne pas trembler, toi qui vient me déranger dès mon éveil.

Si Dannato ne tremblait pas c'est qu'il était complètement pétrifié.

*Cet homme à l'intention de me tuer*

Une voix lui répondit dans sa tête : " Je ne vais pas te tuer, car tu n'es pas mon type de proie, mais mon toutou va s'en charger "

Sur ce, le majordome l'agrippa si vivement que le mortel ne vit rien venir, avant de le lâcher immédiatement dans un râle d'animal blessé. Sa main était fumante comme si'l venait de saisir du métal chauffé à blanc.

-Clébard stupide! Il porte une chaine en argent, pour ta bêtise je me chargerai moi-même de soigner cette plaie.

Le majordome gémit comme le soin en question était la pire des menaces.

*C'est la chaine de ma mère qui l'a brulé? Elle me protège encore à sa façon.*

Instantanément le maitre des lieux se trouva près de Dannato à le soulever par la gorge, sa poigne était glacée et solide comme le marbre. De là, Dannato entrevoyait son visage parfait et glacial.

-Ta pauvre mère n'a rien à voir la dedans, juste l'argent, mais tant de chance, ça pourrait être un signe... Tu es d'une fidélité sans faille envers ton maitre n'est-ce pas?

Il serrai trop la gorge de Dannato pour que ce dernier puisse répondre, mais il lut dans l'esprit de Dannato à quel point son maitre lui faisait confiance et sa parfaite honnêteté.

-La plupart des mortels seraient prêts à tuer pour un quart de ce que tu aurais pus voler sans qu'il le sache. Des serviteurs aussi fiables on en trouve pas trois par siècle dommage pour ton maitre.

Il regarda son majordome

-Et encore ceux qui sont fidèles ne sont pas toujours intelligents. Va le porter aux Volturri comme cadeau. Dit leur qu'il sera un domestique de choix.

Il resserra un peu son étreinte d'airain et Dannato sombra dans le néant.

Chap 3 le prix de l'immortalité

Lorsque Dan se réveilla il était dans une cage aux barreaux argentés et particulièrement épais. A côté de lui dormait un homme complètement nu et d'autres hommes surveillaient depuis l'extérieur de la cage.

Il demanda à un surveillant

-Ou suis-je?
-Dans le quartier des reproducteurs, avec un des meilleurs d'ailleurs

Dannato ne comprenait pas.

-Pourquoi suis-je ici?
-Parce qu'il parait que tu es un serviteur dans l'âme
-Combien de temps suis-je resté inconscient, quel jour sommes nous?
- Le dernier jour avant la pleine lune tu n'auras pas à attendre.

Un des gardes remarqua la chaine en argent

-Tu devrais enlever ça

Dannato se souvint de la scène ou la chaine de feu sa mère l'avait sauvé.

-Vous n'avez qu'à venir la prendre vous même!
-On t'aura prévenu!

Dannato ne chercha pas à prolonger le dialogue avec des gens qui se moquaient de lui. Il observa autour de lui, d'autres cages identiques à la sienne étaient disposées dans une pièce sombre, d'autres prisonniers et prisonnières étaient dans des cage,s à chaque fois il y avait un prisonnier plus ou moins paniqué et un autre calme, sale et non habillé.

*Que vais-je devenir?*

-C'est bientôt l'heure, quelle poisse de devoir faire ça.
-Tu préférerai brutaliser des jeunes sans contrôle avec les autres?

Dannto sursauta en entendant des grognements, cela venait d'une autre cage, il y eue un hurlement, dans la cage la plus proche, il vit l'homme dénudé se transformer en créature de cauchemar. Réalisant soudain, il se tourna vers son "compagnon" en pleine transformation. Dannato s'agrippa sur les barreaux, voyant la chaine, le reproducteur le mordit à la jambe gauche.

Ensuite tout se passa très vite, les gardiens faisaient sortir rapidement les prisonniers des cages et hurlait pour que les lycans se calment et laissent leur proie en vie, Dannato cru voir un gardien se transformer pour frapper un lycan qui venait d'essayer de s'enfuir. Recroquevillé sur lui-même il ne sentait plus sa jambe, il n'osait pas regarder le monstre qui ne se décidait pas à l'achever. Des mains brutales le traînairent hors de la cage, puis on le jeta dans une autre, son mollet le brulait comme un venin acide qui commençait à se rependre dans ses veines il avait aussi l'impression de porter un collier d'orties. Il tenta de le retirer et se servant d'un lambeau de sa veste. L'objet de torture n'était autre que sa chaine en argent, il l'enveloppa dans le tissu sans la toucher et la mit soigneusement dans sa poche.

Durant 28 jours il ne ressentit rien d'autre que de la souffrance, il n'avait aucune idée de où il se trouvait ou du temps qui passait, le seul sens qui lui indiquait qu'il était vivant était la douleur.

*Je n'ai jamais été croyant, je dois être en enfer*

Il se réveilla, il sentait l'odeur de l'argent, qui lui paraissait désagréable, il sentait l'odeur des bêtes à proximités, il senti si bien les choses qu'il pu se représenter la nouvelle pièce ou il se trouvait avant de la voir, cela sentait la viande crue, et Dannato avait faim, très faim. Un homme, ou en tout cas une créature qui avait à ce moment une apparence humaine jetait des morceaux de viande à des lycans dans des cages. Il lui en jeta un, Dannato le rattrapa par réflexe avec la bouche, l'imposant morceau était déjà avalé lorsqu'il s'aperçut de la bizarrerie de son réflexe et il entendit un grognement bestial sortir de sa propre gorge. Il regarda ses mains puis sont corps puis réalisa ce qu'il était devenu, il avait envie de frapper sur tout ce qui bougeai, les barreaux de sa cage le brûlaient, il était un monstre de légende, un lycan.

Il se dé-transforma au levé du jour et s'obligea à reprendre le contrôle de lui même. Il dormit un peu et pleura beaucoup. On lui donna un autre morceau de viande crue qu'il mangea avidement avec les doigts, lui qui d'ordinaire mangeait sa viande uniquement à point.

On le fit sortir brutalement, et on l'enchaîna par la gorge, il lui restait sa veste déchirée et rien d'autre. On le conduisit à un autre endroit, d'autres personnes qui avaient leurs vêtements en lambeaux étaient là, d'autres, non-attachés entraient dans la pièce après avoir retiré leur vêtements confiés à une femme à l'entrée.
Lorsqu'il passa il sorti sa chaine emballée dans du tissu. La femme la prit avec le tissu, regarda à l'intérieur et eue un hoquet de surprise.

-J'y tiens...

On le fit avancer de force. Il était dans une immense arène aux murs tout en argent hérissé de lame d'argent, vision à la fois magnifique et cauchemardesque, certaines lames étaient tachées de sang. On les entassa. Même sous forme humaine Donnato sentait l'odeur de chaque personne au point qu'il pouvait distinguer les odeurs les unes des autres. Les transformations commencèrent. Il tentait de ne pas se transformer un homme le regarda et lui dit que c'était bien mais l'effort ne se prolongea pas longtemps il se transforma et devient comme fou, il se rappela juste qu'on lui ait cassé les côtes après lui avoir dit de ne plus recommencer, mais recommencer quoi? Il ne s'en souvenait plus.

En sortant pour la première fois de l'arène on le ré-enchaîna. Quelqu'un demanda qui était le "plaisantin" qui avait laissé une chaine en argent à la consigne. Il se dénonça lui-même.

-Et que comptes-tu faire de ça, tu as des projets de révolte?

Dannato se prit un coups qui lui brisa encore une côte et se plia en deux.

-C'est une chaine qui a une grande valeur à mes yeux elle vient de ma mère.
-Un grand sentimental avec ça! Tu sais que tu me ferais presque pleurer?

Il reçut un autre coups trop rapide pour sa vision en pleine tête, il tomba à terre.

-Comment t'as pu cacher cette chaine tout ce temps si tu la tiens de ta vie de mortel?

*Je ne suis plus un mortel ? Les Lycans sont vraiment immortels?*

-Je sort d'hier matin de la cage ou l'on m'a transformé.

L'homme resta bouche bée, il regarda un autre garde qui lui confirma que Dannato disait vrai.

-Fichtre tu maîtrises bien tes nerfs pour un nouveau-né, y'en a pas mal à ta place qui auraient fait une bêtise du genre à signer leur arrêt de mort. Tiens prends ta chaine, mais si tu fais quoique ce soit de travers tu comprendras la signification du mot souffrir vu?

*On dirai que je peux quand même être tué*

Il jeta la chaine à terre qui tomba juste à côté du visage de Dannato. Puis il lâcha le tissu et parti.

Durant les 3 ans qui suivirent, Dannato suivi une formation de domestique. Sa maitrise rapidement parfaite de sa colère en forme humaine, bien que cela soit en partie lié à la peur, lui permit de commencer à vraiment servir au palazzo très rapidement.