Azaliah Gabrieli♦ Sœur reconnue ♣ Humaine disparue ♥ Vampire inattendue ♠
Caractéristiques Puissance: (2000/2000) Relations: Pouvoirs:
| posté le Dim 16 Juin 2013, 12:29 | |
| | GABRIELI Azaliah
Nom : GABRIELI Prénom : Azaliah Âge : 323 Âge de mort humaine : 17 ans - née 19 septembre 1544 Pouvoirs : l'hypnose
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Comment avez-vous connu le Forum ? : Par mon frère ^^ Avis ? : Trop bien !
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CARACTÈRE Caractère
Au premier abord, tout inconnu l’observant, remarquait l’aisance et l’assurance qu’elle avait. Son regard franc, nostalgique et agrémenté d’une lueur de sagesse, son sourire doux, triste dégageaient un mystère chez cette jeune fille, au prémisse de la vie.
Plusieurs fois, certains jeunes gens peu scrupuleux n’avaient vu que cette juvénilité et avait donc cru pouvoir l‘influencer, lui faire miroiter quelques aventures et des amoures romanesques. Azaliah en était lasse de ce physique naïf et aujourd’hui, le haïssait presque de ne pas vieillir en même temps que son âme.
Cette dernière joyeuse, tolérante et compréhensive avait été peu à peu ternie par ce qu‘elle avait vécu toutes ces années. Cela avait débuté par la perte de ses parents, puis sa transformation en vampire, les guerres qu’elle avait du vivre, la perte d’être et des non êtres chers qu’elle avait connu… Le pire était de regarder vivre, puis de mourir les humains autour d’elle.
Ce fut pour cette raison qu’à un moment, elle s’était coupée du monde… Cette décision avait un peu plus encore corrompu son cœur. Azaliah était devenue plus cynique, un peu plus dure et quand elle avait prit conscience qu’elle avait fait choisi le mauvais chemin, il était déjà trop tard. En se reniant, en renonçant à tout ce que sa mère lui avait inculquée, en abandonnant sa nature profonde, elle s’était infligée un chagrin bien plus fort et profond que tout ce qu’elle aurait pu vivre aux côtés des humains, pendant ces décennies dans l‘ombre.
Il y avait bien des choses qui lui manquaient : les rayons du soleil, la chaleur, le vent sur sa peau… Cependant, Azaliah avait compris grâce à sa retraite que rien n’était plus important que de continuer d’exister sans rien regretter, sans rien refouler de ses sentiments. Elle avait gagné donc en maturité, en sagesse et sans le savoir, la jeune femme avait acquis un certain esprit philosophique.
Ses trois siècles avaient fait également évolué son amour pour la mode. Les tissus, les couleurs, les tendances, les nouvelles machines à coudre, etc., l’avaient enchantées. Elle était toutefois plus posée qu’auparavant et prenait plus de temps pour réfléchir à ses toilettes, jusqu’à mettre sur papier des essais de croquis des robes. Pourtant, ce n’était pas faute de mémoire, acquise par obligation en apprenant toutes les règles de savoir-vivre et de savoir-être pour les mondanités. Azaliah l’avait utilisée à bon escient, pour se rappeler toutes les tenues aperçues au cours d’une journée, d’une soirée.
Il y avait également certains traits de son caractère n’ayant aucunement changé !
Tout d’abord, sa maladresse née de sa perspicacité innocente avait amené et amenait toujours Azaliah à réfléchir à voix haute et à devenir vexante sans le vouloir et ainsi, s’attirer des ennuis.
Également, sa détermination et sa patience étaient toujours les mêmes après ces quelques trois cents ans en plus. Elle n’avait laissé rien au hasard pour parvenir à récolter de maigres informations sur son frère, à l‘époque. À présent, ses capacités vampiriques l’aidaient grandement quand elle décidait quelque chose et même Amalric était quelquefois impuissant face à l’entêtement de sa sœur.
Enfin, sa curiosité. Celle-ci était bien pire qu’auparavant ! Azaliah n’arrivait pas à se réfréner si cela avait un rapport avec son objectif du moment ou si elle entendait parler de couture. Que voulez-vous, elle ne pouvait réfréner son désir intense de tout connaître à ce sujet précis ?!
Malgré l’esprit vampirique qui est aujourd’hui, bien ancré dans son âme et dans son coeur, ne faisant plus d’elle un membre de l’humanité, la jeune fille de dix-sept ans qu’elle avait été, était toujours là. Dans son sourire, dans son visage inexpressif, dans sa curiosité et dans ses gestes gracieux…
Les changements suite à sa transformation, ont surtout été physiques…
PHYSIQUE Physique
La jeune fille qu’elle était après la perte de sa mère, avait mis un point d’honneur à porter les vêtements que cette dernière lui avait laissé, raccommodés par ses soins. Généralement de couleurs sombres, car elle portait encore le deuil de toute sa famille au fond de son cœur, à l‘époque. Aujourd’hui, ces toilettes étaient toujours avec elle, dans une malle. Bien qu’elle ne pouvait plus les porter, Azaliah n’avait pas eu le cœur de s’en séparer… Au fil des années, elle s’était habillée en prenant soin d’être en accord avec la tendance actuelle. Elle avait cousu la plupart des tenues qu’elle portait et sans savoir si c’était par habitude ou son côté « vampire » qui l’influençait, les tissus qu’elle prenait étaient toujours d’une couleur sombre : noire, bleu nuit, brun…
Tout cela accentuait la délicatesse de ses traits qu‘elle a bien malgré elle. Une certaine grâce naturelle se dégageait dans chacun de ses gestes, surtout quand on regardait ses mains. Elles étaient grandes, avec de longs doigts, tout en finesses. Grâce à ses mains, Azaliah était parvenue petit à petit, à confectionner de jolies choses en couture : étoles, châles, petits vêtements pour enfants qu’elle avait souvent vendu pour augmenter le pécule que son frère rapportait grâce à ses toiles.
Comme elle était légèrement plus petite que les autres demoiselles de l’âge qu’elle laissait paraître, Azaliah avait développer une certaine discrétion. La nuit était son élément et savait maintenant utiliser tout coin d’ombre pour se dissimuler quand elle se sentait menacée. Cela aidait quand elle cherchait à se restaurer.
La chose qu’elle aimerait modifier depuis qu’elle a prit conscience qu’elle garderait cette apparence à jamais, c‘est cette juvénilité qu‘elle dégageait… La cousine de sa mère lui avait expliqué que la féminité d’une femme adulte se voyait de part sa poitrine, les décolletés qu’elle pouvait porté, les couleurs passionnées comme le rouge de sa tenue et grâce à cela, elle pouvait tout se permettre. De part son apparence, tout n’était que restriction pour Azaliah. Le simple fait de marcher dans la nuit, sans chaperon, créait un scandale et elle en était bien irritée, à chaque fois.
Les traits de son visage étaient gravés dans le marbre, personne ne pouvait apercevoir les sentiments qui la traversaient. En aucun cas, la maturité qu’elle avait, ne se retranscrivait dans son physique et c’était cela qui l’énervait le plus ! Elle avait une longue chevelure brune, un peu ondulée qui encadrait son visage avec délicatesse. La couleur de ses cheveux faisait ressortir son grain de peau, qui avait toujours été d‘un blanc crème, presque nacré, tel que son père lui répétait de temps en temps qu‘elle était à croquer… L’ironie de cette remarque ne lui avait pas échappé !
Elle avait les yeux bleus clairs, l’héritage de sa mère français, fardés de longs cils noirs. Il lui offrait un regard intense et certains avaient eu le malheur d’entrapercevoir une lueur étrange… Ils ne s’en souvenaient jamais, mais Azaliah avait utilisé son don d’hypnose sur eux pour se regorger un peu de leur sang.
Elle avait les lèvres un peu trop pulpeuses, roses presque rouges à force de se les pincer quand elle était en pleine réflexion. Elles s’étiraient souvent en un jolie sourire, tantôt nostalgique, tantôt triste. Enfin, son nez droit et arrondi s’alliait avec le reste du visage pour faire d’elle une jolie jeune fille… Pour l‘éternité !HISTOIRE Histoire
21 juin 1543 : Disparition mystérieuse d'Amalric Gabrieli, huit ans. La même année, peu après l'arrêt des recherches, Eugénio et Thérèse Gabrieli déménagèrent.
Janvier 1544 : Thérèse Gabrieli se rend compte qu'elle est enceinte. Heureuse nouvelle, même si cela n'était pas celle que le couple attendait de l'existence. La grossesse se passa relativement bien, même si la peur de perdre cet enfant était palpable entre les époux.
19 septembre 1544 : Naissance Azaliah Gabrieli. Eugénio, malgré son bonheur, n'avait pu contenir son émotion à l'écart de sa femme et du médecin en sachant l'amère vérité : Amalric ne connaîtrait jamais sa jeune soeur...
Début décembre 1544 : Enterrement d'Amalric Gabrieli de la part des parents. Même si le cercueil ne contenait aucun corps, Thérèse Gabrieli pensait qu'ainsi l'âme de son fils demeurerait en paix. Elle pourrait de son côté, tourner une page en ayant un lieu pour se recueillir.
1544 à 1561 : Azaliah eut une enfance heureuse. Elle apprit à lire, écrire, compter, une base de couture et de cuisine avec sa mère. Chaque fin d'après-midi et le week-end, elle passait son temps dans l'atelier de son père, pendant que sa mère allait rentre visite à ses amies et sa cousine. Quelques fois, quand elle arrivait en courant, Azaliah remarquait une lueur de nostalgie et de tristesse dans le regard d'Eugénio. Elle n'en savait pas la raison, même si Thérèse lui avait expliqué plusieurs fois qu’elle avait au ciel, un frère aîné qui l’aimait.
Juin 1561 : Un après-midi lors de la septième année d'existence d'Azaliah, sa mère lui demanda de l'accompagner pour la première fois lors de ses visites. Au retour, la petite fille ne compris pas la raison qui poussa Thérèse à prendre une barque jusqu'à l'Ile de San Michele. Zaza était peu rassurée avec toutes ses tombes, ce silence et s’agrippa avec force à la main de sa mère. Parvenue au pied d'un arbre, la fillette aperçut une pierre plus grande que les autres. Elle y lit "Amalric Gabrieli"
« Oh regardez, mère… Nous avons retrouvé mon frère »
Azaliah ne remarqua pas les larmes perlant au coin des yeux de Thérèse, toute contente qu’elle était de pouvoir raconter ses exploits à son frère. Au bout d’un moment, sa mère s’assit également près de la tombe et conta alors les souvenirs qu‘elle avait de lui. Alia écouta attentivement, posa les questions qu'elle avait jamais osé formuler en remarquant la tristesse et la tension qu'habitaient Eugénio quand elle prononçait le prénom de son frère. La petite fille apprit ce jour, comment Amalric avait disparu...
1561 à 1563 : Mère et fille, quelques fois par mois, allèrent toutes deux sur la tombe d’Amalric. Azaliah n’avait jamais osé discuter avec Eugénio d‘Amalric, comprenant que son absence le rendait triste. La seule fois où son père avait abordé le sujet, ce fut quand la petite avait voulu prendre l’écureuil en bois sur son établi, quand Eugénio travaillait. Il avait crié et le lui avait reprit des mains avec une certaine violence. Azaliah n’avait pas comprit ce qu’elle avait fait de mal et en sanglotant silencieusement, elle avait contemplé son père et s’était excusé. Eugénio n’avait pas eu le courage de reporter son attention sur sa fille, tenant dans ses mains l’écureuil en bois qu’il avait fabriqué pour Amalric. Thérèse était arrivé peu après et en les regardant tous les deux; avait saisi rapidement la situation. Elle avait alors expliqué à Alia le plus simplement possible les choses et l’avait consolée. Azaliah s’était dégagée des bras de sa mère pour se blottir contre son père. Il lui murmuré ses excuses tout en reposant l’écureuil à sa place… Elle avait demandé alors d’avoir un petit arbre en bois.
« Heu… L’écureuil aura une maison comme ça ! Et Amalric sera content de là-haut » avait-elle expliqué sérieusement en désignant du doigt le plafond.
1563 à 1565 : À cette époque, au seizième siècle, personne ne connaissait les problèmes qu’entraînaient le travail du bois. À force de scier, découper, sculpter, Eugénio avait respiré des spores provenant des sciures de bois et qui au fil des années, avaient atteints ses poumons… Il était donc condamné. Sachant que le docteur ne pouvait rien, il profita de sa femme et sa fille.
Toutes deux ont vu au fur et à mesure son déclin. Il perdit son endurance, sa vitalité, il se fatiguait plus rapidement, il toussait de plus en plus...
Alia eut la chance de partager des instants heureux avec son père et quelques fois, à la faveur de la lune, certains soirs, il lui racontait ses souvenirs, des anecdotes qu'il avait vécu avec Amalric. Au creux de ses bras, elle l'écoutait religieusement dans ces moments. Elle apprit ainsi comment son frère souriait, comment il faisait peur à tout le monde en entrant avec fracas dans une pièce, comment il avait demandé l’écureuil en bois, comment il était quand il dessinait…
Cependant et à la plus grande surprise de la petite, son père lui parla également de la naissance d’une étoile. Elle, Azaliah. Les ténèbres qui avaient envahit le coeur de son père suite à la disparition de son fils, avaient été grandement levées grâce à sa lumière.
Fin octobre 1565 : Peu après l'onzième anniversaire d'Azaliah, Eugénio Gabrieli décéda dans son sommeil. Azaliah en avait été reconnaissante envers lui, d’avoir enfin pu exprimé l’amour qu’il ressentait pour elle. Elle soutenue sa mère comme elle put et le jour de l’enterrement d’Eugénio, elle resta à ses côtés, tenant sa main dans la sienne pour lui montrer sa présence à ses côtés.
1565 à 1568 : La vie suivit son court, même si Alia avait bien remarqué que la lueur de vie dans le regard de sa mère s’était éteinte. Elles continuèrent de vivre dans la maison que la petite avait toujours connu et pour continuer à faire quelques économies malgré l’argent que Thérèse avait reçu suite au décès de son mari, Azaliah et Thérèse avaient proposé à des jeunes dames de compagnie, des ateliers de couture et de cuisine, pour qu’elles puissent se perfectionner. Cela marchait bien et Azaliah participait à chaque fois aux ateliers de couture, d’une part pour passer du temps avec sa mère et d’autre part, parce qu’elle aimait beaucoup ce domaine.
Pendant quatre ans, les deux femmes vécurent simplement au jour le jour, aimant être ensemble et parler des hommes de la famille qui étaient partis bien trop tôt. Elles rendaient visite à la cousine de Thérèse et ses ami(e)s quelques fois par semaine, quand ce n'était pas elles qui venaient chez elles.
Toutefois et sans en avoir parlé à sa fille, Thérèse avait demandé l’aide de sa cousine. Dans sa lettre, elle avait exposé à Malvina Martinozzi la situation de sa fille et elle lui priait que s’il lui arrivait malheur avant qu’Azaliah soit mariée, de la prendre sous son aile. Depuis la mort d’Eugénio, elle exprimait avec beaucoup d’émotion qu’elle ne vivait plus et ce, malgré la présence et la joie que lui procurait sa fille. Elle n’était que dans l’expectative de le retrouver, ainsi que son fils… Elle avait prévenu le médecin dès qu’elle eut la réponse favorable de Malvina et lui avait demandé quand son heure serait venue de prévenir sa cousine.
Mi-mars 1569 : Quelques mois avant les quinze ans d’Alia, Thérèse se sentit très fatiguée et le soir, elle alla se coucher tôt. Le lendemain matin, quand la jeune fille descendit prendre son petit déjeuner, elle eut la surprise de remarquer que sa mère n’était toujours pas attablée. Un peu inquiète, elle était remontée à l’étage et s’était directement dirigée vers sa chambre. Après avoir frappé plusieurs fois, elle y était entrée et avait essayé de la réveiller pendant plusieurs minutes avant de comprendre que Thérèse se trouvait mal…
La jeune fille avait demandé à un voisin d’aller chercher le médecin. Il arrivait peu après et suite un examen rapide de sa mère, il avait conclu qu’elle était morte dans son sommeil, par le chagrin sans doute. Azaliah avait contenu son émotion et remercié le docteur. Dès qu’il avait franchit le seuil de la porte, elle s’était effondrée.
Plusieurs minutes s’étaient écoulées quand Alia entendit un attelage s’arrêter. En ouvrant la porte, elle avait découvert une dame mûre bien habillée et portant un chapeau gigantesque. La cousine de sa mère, Malvina Martinozzi, venait d’apprendre la tragédie.
« Le médecin vient de me prévenir. Mes domestiques s’occupent de tes effets et mon intendant de l’enterrement de Thérèse. Repose-toi, je vais m’occuper de toi… »
La maison fut vidée en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. La jeune fille vérifia chaque pièce, étrangement apaisée et prête à partir après avoir eu des explications de Malvina. Elle eut tout de même un certain pincement au cœur en entrant dans l’atelier d'Eugénio. Elle promena ses prunelles un peu partout jusqu’à poser son regard sur l’écureuil en bois. Elle toucha dans un geste inconscient l’arbre qu’elle avait dans sa petite bourse… Puis, elle le prit doucement dans ces mains et murmura.
« Pardon, père… »
1569 à 1571 : Azaliah s’habitua rapidement à sa nouvelle vie avec Malvina, qui la prit comme dame de compagnie au vu de ses compétences. La jeune fille pouvait ainsi faire des économies. Pour son poste, la cousine de sa mère lui fit refaire une garde robe complète pour qu’elle ne soit pas gênée lors de certains dîners mondains où Malvina se rendait. La jeune fille eut un aperçu de nouveaux tissus, d’excellentes qualités qui lui fit découvrir une nouvelle facette de la couture. Cela en devient vraiment une passion et elle commença à avoir l’envie de créer ses propres vêtements. Elle reprit d’abord lors de son jour de congé, les robes de sa mère, puis à partir de tissu brute, essaya de fabriquer quelques châles, étoles, jupons…
Le dimanche, après la messe pour prier pour sa famille disparue, elle parcourait à pied une grande distance jusqu’à l'embarcadère. Elle prenait alors la barque et se rendait sur l'Ile San Michele, pour voir sa famille. Un peu à l’écart, au pied de l’arbre, la pierre tombale était toujours là, indiquant le caveau familial. On pouvait y lire Amalric Gabrieli, fils trop tôt disparu - Eugénio Gabrieli, père et époux aimé - Thérèse Gabrieli, une mère, une épouse et une femme digne.
Août 1571 : Alia fit surprise de découvrir un jeune homme sur la tombe de sa famille, un après-midi où elle venait les voir. Après une légère méfiance, elle découvrit que son grand-père venait de mourir et fut peinée pour lui. Cet aïeul avait connu Eugénio et il avait voulu rendre hommage aux Gabrieli. Elle le remercia avec une certaine naïveté, tout en se présentant. Il se nommait Edouardo.
Mai 1571 à juin 1571 : Suite à quelques rencontres fortuites à l'embarcadère ou près de la tombe, Edouardo avait proposé une rencontre dans un lieu plus joyeux. Azaliah passait sa journée de congés avec lui et quelques soirs par semaine. Azaliah ressentait étrangement une impression de familiarité avec son nouvel ami. Elle fut surtout heureuse d’avoir rencontré une personne avec laquelle elle pouvait se confier. Elle lui raconta certains de ses souvenirs et lui expliqua que suite à la mort de sa mère, elle avait promis de retrouver son frère, ou au moins de savoir ce qui s’était passé. Elle travaillait d’ailleurs pour avoir les économies nécessaire à ses futurs déplacements et sa cousine Malvina l’aidait beaucoup.
Fin juin 1571 : Un dimanche soir après avoir passé l’après-midi avec Edouardo, ils passèrent chez lui pour prendre un de ses tableaux. Il devait le livrer à l’un de ses clients. Il lui expliqua qu’il ne pouvait la raccompagner chez elle à cause de cela. Azaliah lui assura que tout irait bien, qu’il n’avait pas à sans faire. Elle passait chaque jour par ce chemin, sans aucun problème.
Ils se dirent donc à dimanche prochain et se séparèrent. Alia se dépêcha quand elle se rendit compte que le soleil venait de disparaître... Elle hésita et passa par son raccourci, même s’il y faisait sombre, elle n’avait qu’environ cinq cent mètres à faire pour arriver chez Malvina.
Azaliah croisa peu après avoir tourné dans la ruelle, un homme. Sans comprendre, il fut soudain devant elle, lui bloquant le passage. Elle s'excusa et voulut l’éviter, mais il l'agrippa, lui sourit et murmura quelque chose qu’elle ne saisit pas. Elle eut peur et ouvrit la bouche pour crier, mais il la bâillonna de sa grande main. Alia ressentit une douleur dans le cou et très rapidement, elle eut l’impression d’étouffer, ses yeux se brouillaient et elle eut l’impression que les ténèbres arrivaient sur elle…
Il y eut comme un trou noir ensuite. Azaliah ne sut combien de temps l'agression dura mais quand elle rouvrit les yeux, un goût de fer prononcé envahit sa bouche et une douleur intense, intolérable parcourut tout son corps. Elle se replia sur elle-même, se crispant de souffrances. Elle entendit un grand fracas résonnant dans sa tête, entre-aperçut son agresseur s’enfuir en courant... Un autre homme traversa la ruelle et venant de loin, la jeune fille entendit comme un coup de sifflet. Son corps n’était que supplice, qu’elle en pleura longtemps jusqu'à ce que la douleur fut tellement intolérable qu’elle sombra dans l’inconscience.
Azaliah se réveilla avec difficulté dans un lit, le corps engourdit de douleurs. Elle ouvrit les yeux et pendant un instant, elle ne sut où elle était. Regardant un peu autour d’elle, elle remarqua des tableaux et comprit qu’elle était chez son ami Edouardo. Elle essaya de se redresser en l‘apercevant dans un fauteuil en face du lit, mais elle eut mal rien qu’à bouger et dans un geste instinctif porta la main à son cou… Elle prit conscience alors qu’elle n’entendait pas comme d’habitude quand elle avait une migraine, les battements de son cœur au niveau de ses tempes… Un peu apeurée, elle posa sa main au niveau de sa poitrine, là où reposait son cœur, prit une minute pour se calmer et écouter attentivement… Rien !
Alia posa ses yeux sur son ami et l’appela :
« Edouardo… Edouardo, réveillez-vous s’il vous plaît ! »
Elle prit conscience également qu’elle était étrangement assoiffée… Que se passait-il ? Que lui était-il arrivé ?
Début juillet 1571 : Azaliah avait apprit toute la vérité la nuit de sa transformation en vampire. En premier lieu, ce qui était arrivé à son frère car Edouardo était en réalité Amalric Gabrieli. En second, ce qu’elle-même était devenue : une vampire. Enfin, l’histoire des Démons, Vampires et des Lycans, ainsi que le clan Volturri et les vampires qui s’étaient alliés à la cause des Loups-garou rebelles.
Ensuite, n'étant pas dans la capacité de lui apprendre ce qu'elle devait savoir pour "vivre" en tant que vampire, Amalric avait demandé de l'aide à une vampire renegat (par la force des choses), Sylvia Camillio. Elle lui enseigna les bases de la survie et développa même son pouvoir d'hypnose qu'elle avait sans le vouloir découvert par désir de ne pas faire de mal à un humain. Sylvia, petit à petit, devint une grande soeur pour l'adolescente.
Fin d'année 1571 : Le temps suivit son cours et quelques semaines après sa transformation, Sylvia était repartie chez elle, une grande bataille fut rage où l’odeur du sang imprégna l‘atmosphère. Amalric eut une bouleversante nouvelle et malgré son envie de l’aider, Azaliah ne put rien faire.
De sa bouche, elle fut avertie qu’une de ses amies Lycantes, une dénommée Aria, avait été capturée par les Volturri. Elle avait réconforté son frère comme elle l’avait pu jusqu'à la nuit où il l'avait alors prévenu qu'ils devaient choisir un des clans, soit la meute de loups rebelle, soit les vampires renégats pour survivre avant que la guerre n'éclate. Azaliah lui avait émit son avis et peu de temps après, ils avaient rejoints le clan des vampires renégats. |
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